Les Etats généraux de la presse qui se sont déroulés du 30 au 31 aout à Yamoussoukro ont livré leurs conclusions. Deux décennies après les assises de Yamoussoukro autour du «Rôle du printemps de la presse» qui ont permis la mise en place d’un code d’éthique et de la déontologie du métier, les journalistes se sont à nouveau réunis dans la capitale politique. Objectif, «faire émerger une presse plus professionnelle», indexée comme un des responsables de la grave crise post-électorale qu’a connue le pays. A cet effet, le ministre de la Communication, Souleymane Coty Diakité, a réitéré l’engagement des autorités à tout mettre en œuvre pour une application entière des résolutions qui découleront des débats. Ainsi donc, au titre des diverses recommandations : que la tutelle, que le Ministère de la communication adapte l’environnement de la presse aux mutations actuelles ainsi que les textes juridiques ; qu’elle donne plus de force au Fonds de Soutien et de développement de la presse(Fdsp) qui doit lui-même proposer des projets. L’exoration de de fiscalité des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et que le statut de l’Agence Ivoirienne de Presse soit révisée ». Et quant aux missions du Conseil National de la Presse, il lui est recommandé de veiller aux libertés fondamentales et à l’éducation du public face aux médias, surtout à l’application juridique de la Presse. Quant aux organisations professionnelles du secteur, elles sont invitées à travailler et conformément aux codes de déontologie, et quant aux entreprises de presse, elles doivent appliquer strictement la convention collective. a l’endroit de l’instance de régulation et de la Haute autorité de la communication (Haca) il est demandé un statut qui leur permettra de travailler aisément. Et enfin pour les consommateurs de l’information, il leur est demandé d’user de leurs voies de recours comme prévue par la loi. Et face à toutes ces recommandations, le Ministre Coty a réaffirmé sa volonté d’oeuvrer pour une presse plus professionnelle à travers la mise en place d’un comité de suivi.
RUTH K
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