Cité administrative tour D. Ici se trouve le ministère de la Construction de l’assainissement et de l’urbanisme. Une fois au rez-de-chaussée, dans le hall, plusieurs indices indiquent que c’est bien en ces lieux que l’on peut acquérir tous les documents relatifs au foncier et à l’immobilier.
A l’entrée, un vaste tableau présente la liste des demandeurs ayant obtenu, soit leur lettre d’attribution, soit leur autorisation provisoire de construire ou titre foncier. Pour le novice, les choses paraissent simples. Que nenni ! Car pour se voir inscrire sur ledit tableau, il faut avoir subi la croix et la bannière. En témoigne la réaction des personnes que nous rencontrons en ces lieux toutes les fois que nous nous rendons dans la tour D du Plateau. « Ah , je ne vois pas encore mon nom . C’est quand est ce que mon numéro va sortir alors ! Eh , ma chère moi-même je suis fatiguée, cela fait près d’un an que je défile ici. Mesdames de quoi vous plaignez vous, seulement un an ? Moi, c’est depuis 2009. Et le comble , c’est que on me fait tourner à la porte 24 puis au 2ème porte 19 puis à la mezzanine porte 19, enfin on me regarde droit dans les yeux pour me dire ce matin que mon dossier est perdu il me faut donc le reconstituer .
Or ce sont les originaux des dossiers que je leur avais déposé. Depuis près de deux ans, ils nous font croire qu’ils sont entrain de tout informatiser. Qu’est ce qui peut donc expliquer la perte récurrente des dossiers aussi précieux ? D’ailleurs qu’elle est cette informatisation qui ne finit jamais. Cette pagaille que nous avions dénoncé par le passé, c’est le même désordre qui continue, rien n’a changé ».Cette conversation entre un groupe de cinq personnes trouvées dans le hall achève de comprendre le calvaire des demandeurs de titre foncier au Ministère de la Construction de l’assainissement et de l’urbanisme. Face à cette situation nous avons donc décidé de mener des investigations. Nous y reviendrons.
Gisèle Tienfô
A l’entrée, un vaste tableau présente la liste des demandeurs ayant obtenu, soit leur lettre d’attribution, soit leur autorisation provisoire de construire ou titre foncier. Pour le novice, les choses paraissent simples. Que nenni ! Car pour se voir inscrire sur ledit tableau, il faut avoir subi la croix et la bannière. En témoigne la réaction des personnes que nous rencontrons en ces lieux toutes les fois que nous nous rendons dans la tour D du Plateau. « Ah , je ne vois pas encore mon nom . C’est quand est ce que mon numéro va sortir alors ! Eh , ma chère moi-même je suis fatiguée, cela fait près d’un an que je défile ici. Mesdames de quoi vous plaignez vous, seulement un an ? Moi, c’est depuis 2009. Et le comble , c’est que on me fait tourner à la porte 24 puis au 2ème porte 19 puis à la mezzanine porte 19, enfin on me regarde droit dans les yeux pour me dire ce matin que mon dossier est perdu il me faut donc le reconstituer .
Or ce sont les originaux des dossiers que je leur avais déposé. Depuis près de deux ans, ils nous font croire qu’ils sont entrain de tout informatiser. Qu’est ce qui peut donc expliquer la perte récurrente des dossiers aussi précieux ? D’ailleurs qu’elle est cette informatisation qui ne finit jamais. Cette pagaille que nous avions dénoncé par le passé, c’est le même désordre qui continue, rien n’a changé ».Cette conversation entre un groupe de cinq personnes trouvées dans le hall achève de comprendre le calvaire des demandeurs de titre foncier au Ministère de la Construction de l’assainissement et de l’urbanisme. Face à cette situation nous avons donc décidé de mener des investigations. Nous y reviendrons.
Gisèle Tienfô