ABIDJAN - Un responsable malien a espéré mercredi que la négociation pourrait rendre une intervention militaire "sans objet", peu après l`annonce par un diplomate français de la demande par Bamako d`une intervention de l`Afrique de l`Ouest pour reconquérir le Nord aux mains des islamistes.
"La phase des négociations précède toujours la phase militaire. Il y a des contacts qui sont en train de se nouer. Si, comme je l`espère, ces négociations aboutissaient à un résultat tangible, je pense qu`une intervention militaire serait sans objet", a affirmé à Abidjan le secrétaire général de la présidence malienne, Baba Berthé.
"En revanche, si les négociations en cours n`étaient pas concluantes, évidemment il faudrait envisager cette option militaire qui va se dessiner", a-t-il ajouté, à l`issue d`une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Le responsable malien s`exprimait au lendemain de l`annonce par un diplomate français de la demande "formelle" par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, d`une intervention des forces militaires de l`Afrique de l`Ouest pour reconquérir le Nord du pays aux mains des islamistes.
Mercredi soir, cette demande n`avait toutefois été confirmée à Bamako par aucune source, ni à la présidence, ni dans le cabinet du Premier ministre, ni au sein du gouvernement.
Le secrétaire général de la présidence malienne a souligné que la situation au Nord-Mali "n`est pas seulement un problème national", mais constitue "une menace transfrontalière". Il n`a pas fait état du déploiement de troupes de la Cédéao sur le territoire malien.
La Cédéao prépare depuis plusieurs mois le déploiement au Mali de quelque 3.300 soldats, force dont les contours demeurent flous. Elle avait précisé attendre une demande formelle de Bamako et un mandat du Conseil de sécurité de l`ONU.
"La phase des négociations précède toujours la phase militaire. Il y a des contacts qui sont en train de se nouer. Si, comme je l`espère, ces négociations aboutissaient à un résultat tangible, je pense qu`une intervention militaire serait sans objet", a affirmé à Abidjan le secrétaire général de la présidence malienne, Baba Berthé.
"En revanche, si les négociations en cours n`étaient pas concluantes, évidemment il faudrait envisager cette option militaire qui va se dessiner", a-t-il ajouté, à l`issue d`une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Le responsable malien s`exprimait au lendemain de l`annonce par un diplomate français de la demande "formelle" par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, d`une intervention des forces militaires de l`Afrique de l`Ouest pour reconquérir le Nord du pays aux mains des islamistes.
Mercredi soir, cette demande n`avait toutefois été confirmée à Bamako par aucune source, ni à la présidence, ni dans le cabinet du Premier ministre, ni au sein du gouvernement.
Le secrétaire général de la présidence malienne a souligné que la situation au Nord-Mali "n`est pas seulement un problème national", mais constitue "une menace transfrontalière". Il n`a pas fait état du déploiement de troupes de la Cédéao sur le territoire malien.
La Cédéao prépare depuis plusieurs mois le déploiement au Mali de quelque 3.300 soldats, force dont les contours demeurent flous. Elle avait précisé attendre une demande formelle de Bamako et un mandat du Conseil de sécurité de l`ONU.