Abidjan (AIP) -Le président du Mali, Dioncounda Traoré, a sollicité l’aide de la CEDEAO, dans une requête adressée à son président, Alassane Ouattara, afin de lutter contre le terrorisme et de recouvrer l’intégrité territoriale de son pays.
Dans un communiqué du président de l’organisation sous-régionale dont l’AIP a reçu copie, la requête mentionne une aide portant notamment sur la sécurisation des institutions de la transition, la réorganisation des forces armées et de sécurité et la restauration de l’intégrité territoriale du pays.
La restauration de l’intégrité territoriale du Mali, "une priorité des priorités des autorités maliennes", estime-t-on.
Au terme du sommet de Yamoussoukro de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), prises les 28 et 29 juin, et de la 2ème réunion du groupe de contact sur le Mali, tenu le 7 juillet à Ouagadougou, environ 3.300 soldats de la force en attente de l’organisation seront déployés sur le territoire malien dont le Nord est occupé depuis le coup d’Etat du 22 mars par des groupes armés islamistes proches d’AQMI, rappelle-t-on.
"La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) pourrait déployer un détachement de liaison et d’observation, à l’exclusion du déploiement d’unités de police constituées ou de forces militaires combattantes", souligne le communiqué citant le président par intérim du Mali qui a d’ailleurs dépêché un émissaire à Abidjan, mercredi.
A l’issue de son audience avec le chef de l’Etat ivoirien, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, le ministre, secrétaire général de la présidence, Baba Berthé, a indiqué que la "gestion" de la crise dépasse les "capacités" du Mali et appelle nécessairement une réponse transfrontalière, une solidarité sous- régionale".
C’est pourquoi, le président Traoré veut "solliciter l’appui de la sous- région, de la CEDEAO, de la Côte d’Ivoire, pour gérer ce problème en rapport avec l’Union africaine et les Nations unies", a-t-il ajouté.
(AIP)
kp
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Dans un communiqué du président de l’organisation sous-régionale dont l’AIP a reçu copie, la requête mentionne une aide portant notamment sur la sécurisation des institutions de la transition, la réorganisation des forces armées et de sécurité et la restauration de l’intégrité territoriale du pays.
La restauration de l’intégrité territoriale du Mali, "une priorité des priorités des autorités maliennes", estime-t-on.
Au terme du sommet de Yamoussoukro de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), prises les 28 et 29 juin, et de la 2ème réunion du groupe de contact sur le Mali, tenu le 7 juillet à Ouagadougou, environ 3.300 soldats de la force en attente de l’organisation seront déployés sur le territoire malien dont le Nord est occupé depuis le coup d’Etat du 22 mars par des groupes armés islamistes proches d’AQMI, rappelle-t-on.
"La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) pourrait déployer un détachement de liaison et d’observation, à l’exclusion du déploiement d’unités de police constituées ou de forces militaires combattantes", souligne le communiqué citant le président par intérim du Mali qui a d’ailleurs dépêché un émissaire à Abidjan, mercredi.
A l’issue de son audience avec le chef de l’Etat ivoirien, par ailleurs président en exercice de la CEDEAO, le ministre, secrétaire général de la présidence, Baba Berthé, a indiqué que la "gestion" de la crise dépasse les "capacités" du Mali et appelle nécessairement une réponse transfrontalière, une solidarité sous- régionale".
C’est pourquoi, le président Traoré veut "solliciter l’appui de la sous- région, de la CEDEAO, de la Côte d’Ivoire, pour gérer ce problème en rapport avec l’Union africaine et les Nations unies", a-t-il ajouté.
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