Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a reçu en audience ce mercredi 05 septembre 2012, M. Baba BERTHE, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali, porteur d’un message du Président Malien, SEM. Dioncounda TRAORE.
A sa sortie d’audience, l’émissaire malien a indiqué que le message dont il était porteur avait trait à la « situation suffisamment grave », au « péril » auquel fait face le Mali depuis quelques mois.
Pour l’envoyé spécial du Chef de l’Etat malien, la « gestion de cette situation dépasse les capacités » du Mali et appelle « nécessairement » une réponse « transfrontalière », une solidarité sous- régionale.
C’est pourquoi il a été chargé par le Président TRAORE de venir « solliciter l’appui de la sous- région, de la CEDEAO, de la Côte d’Ivoire, pour gérer ce problème en rapport avec l’Union Africaine et les Nations Unies ».
A en croire l’émissaire malien, « le message a été reçu et bien compris » par le Président Alassane OUATTARA, à qui il a réitéré les remerciements du Chef de l’Etat et du peuple maliens.
Interrogé sur l’irréversibilité de l’option militaire pour juguler cette crise, le Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali a fait observer que « la phase des négociations précède toujours la phase militaire ». Cependant, il a ajouté que des contacts sont en train de se nouer. Si ces négociations aboutissent à un résultat tangible, une intervention militaire serait alors, à son avis, « sans objet ».
« En revanche, si les contacts et les négociations en cours n’étaient pas concluants, évidemment, il faudrait envisager cette option militaire », a-t-il déclaré notamment.
En tout état de cause, a précisé l’envoyé du Président TRAORE, « cette option ou ces options militaires vont naturellement s’élaborer en rapport avec les autorités militaires du Mali qui diront exactement ce dont elles ont besoin ; et les experts jugeront de la pertinence de ce qui est formulé en terme de demande ».
Notons que le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Daniel KABLAN-DUNCAN et le Ministre de l’Intégration Africaine, M. Ally COULIBALY ont assisté à cette audience.
A sa sortie d’audience, l’émissaire malien a indiqué que le message dont il était porteur avait trait à la « situation suffisamment grave », au « péril » auquel fait face le Mali depuis quelques mois.
Pour l’envoyé spécial du Chef de l’Etat malien, la « gestion de cette situation dépasse les capacités » du Mali et appelle « nécessairement » une réponse « transfrontalière », une solidarité sous- régionale.
C’est pourquoi il a été chargé par le Président TRAORE de venir « solliciter l’appui de la sous- région, de la CEDEAO, de la Côte d’Ivoire, pour gérer ce problème en rapport avec l’Union Africaine et les Nations Unies ».
A en croire l’émissaire malien, « le message a été reçu et bien compris » par le Président Alassane OUATTARA, à qui il a réitéré les remerciements du Chef de l’Etat et du peuple maliens.
Interrogé sur l’irréversibilité de l’option militaire pour juguler cette crise, le Secrétaire Général de la Présidence de la République du Mali a fait observer que « la phase des négociations précède toujours la phase militaire ». Cependant, il a ajouté que des contacts sont en train de se nouer. Si ces négociations aboutissent à un résultat tangible, une intervention militaire serait alors, à son avis, « sans objet ».
« En revanche, si les contacts et les négociations en cours n’étaient pas concluants, évidemment, il faudrait envisager cette option militaire », a-t-il déclaré notamment.
En tout état de cause, a précisé l’envoyé du Président TRAORE, « cette option ou ces options militaires vont naturellement s’élaborer en rapport avec les autorités militaires du Mali qui diront exactement ce dont elles ont besoin ; et les experts jugeront de la pertinence de ce qui est formulé en terme de demande ».
Notons que le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Daniel KABLAN-DUNCAN et le Ministre de l’Intégration Africaine, M. Ally COULIBALY ont assisté à cette audience.