Notre ministre des Droits de l’Homme et des libertés publiques, Gnénéma Coulibaly. Lequel, samedi dernier, a donné une leçon de politique ivoirienne au monde entier : «Il faut remuer la langue sept fois avant de parler. Tout le monde doit être soumis à la loi. Aussi bien l’Etat que les administrés. Vous ne pouvez pas croire que parce que vous avez une casquette d’opposants politiques, vous pouvez vous asseoir pour dire n’importe quoi(…) Quand on dit qu’en Côte d’Ivoire on arrête les opposants, je m’interroge de savoir combien il y en a en prison ? Faisons le tour de la question. Combien d’opposants avons-nous en Côte d’Ivoire et combien sont en prison ? Mais est-ce parce qu’on est opposant qu’on bénéficie d’une immunité juridictionnelle ? Dans ce cas, nous deviendrons tous opposants et on ira voler, on ira casser la banque au prétexte que nous sommes opposants et qu’on ne peut pas nous arrêter...», («Nord sud »,3/9).
« Aller voler, aller casser les banques » ? On comprend que Gnénéma Coulibaly ne s’intéresse pas au passé politique de la Côte d’Ivoire.
DS
« Aller voler, aller casser les banques » ? On comprend que Gnénéma Coulibaly ne s’intéresse pas au passé politique de la Côte d’Ivoire.
DS