Ceux qui avaient parié que le 8e congrès de l’Ugtci allait être houleux n’ont pas eu tort. Que de tractations pour trouver un terrain d’entente. Prévu pour, hier jeudi 6 septembre 2012, à 10 heures, le congrès ordinaire de l’Ugtci a certes enregistré la présence de nombreuses délégations venues des différentes bases, mais il n’a pu se tenir comme prévu. Raisons évoquées, l’équipe sortante avait, à travers une décision de justice, réussi à suspendre les travaux pour une période d’un mois. Dès lors, l’accès de la salle était officiellement interdit aux congressistes. A 11h 35 minutes, le candidat Ebagnerin Josep Léon, soutenu par ses partenaires, va indiquer que « nous sommes à l’heure du changement. N’en déplaise à ceux qui ont de petites démangeaisons, le 8e congrès se tiendra ». Poursuivant, il a invité ces camarades au calme. « Si le doyen Adé Mensah passe cette porte, faites-lui des ovations. C’est un père, il comprendra qu’on ne lui veut aucun mal. On aurait pu le bouter de la maison, mais pour nous avoir géré l’Union pendant 7 ans, il faut qu’il vienne nous faire son bilan moral et financier. Si d’aventure il a quelques difficultés, nous sommes prêts à lever le pied, parce que, quoi qu’il fasse, il va passer le témoin », a-t-il indiqué en toute confiance. Ce matin donc, à la suite de la décision que le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau va prendre en faveur de la tenue du congrès, les congressistes se retrouveront à nouveau pour poursuivre les travaux de ce 8e congrès ordinaire de la plus vieille centrale syndicale en Côte d’Ivoire.
Paterne Ougueye Yves, yves_oug @yahoo.fr
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