Lettre ouverte à Monsieur le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie Monsieur le Ministre,
Ayant été informé par mes parents de Kokumbo pendant le mois de mai 2012 que des clandestins exploitaient l’or dans leurs plantations, j’avais adressé une correspondance, en date du 17 mai 2012 à votre Directeur de Cabinet pour savoir si des permis de recherche et d’exploitation d’or avaient été attribués dans la sous-préfecture de Kokumbo par le Ministère. J’avais indiqué à M. le Directeur de Cabinet que dans le cas contraire, je souhaiterais qu’une enquête soit conduite par les soins du Ministère pour que les auteurs répondent de leurs actes et qu’une décision urgente soit prise pour mettre fin à cette pratique clandestine.
Le 18 mai 2012, j’avais reçu un courriel de votre Directeur de Cabinet pour m’apprendre qu’il avait reçu mon message par courriel et qu’il avait demandé au Directeur Régional des Mines de Yamoussoukro de lui fournir un rapport sur cette situation et qu’il me tiendrait informé de la suite. Le 28 mai 2012, j’avais encore écrit un courriel au Directeur de Cabinet pour l’informer que je venais à nouveau d’être saisi par mes parents d’une réunion tenue par le maire de Kokumbo avec les exploitants d’or, le dimanche 27 mai 2012, pour leur dire qu’il leur donnait un mois pour arrêter l’exploitation de l’or sur les sites. J’avais été étonné que le Maire donne un mois de plus aux clandestins alors que selon tout entendement, ce n’est pas au maire qu’il revient d’attribuer les permis d’exploitation d’or, comme il est prescrit par le Code Minier en son art 16. Il est, en effet, écrit dans ce document que : «le permis d’exploitation est accordé de droit, par décret pris en conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé des Mines». Ce qui n’est pas le cas ici. Il est donc surprenant que le Maire trouve un accord tacite avec des exploitants d’or que tout indique qu’ils sont des clandestins.
N’ayant pas eu de suite, j’avais envoyé un autre courriel à M. le Directeur de Cabinet le 5 juin 2012 pour demander s’il avait obtenu le rapport du Directeur Régional des Mines de Yamoussoukro qu’il avait vraisemblablement demandé. Ce courriel est resté sans suite jusqu’à ce que je parte en Côte d’Ivoire au mois de juillet 2012 et que je me rende à Kokumbo pour voir mes parents.
Sur place, j’avais constaté qu’il y avait des trous et des machines à casser des cailloux installées un peu partout dans le village, ainsi que de gros trous dans les plantations que j’avais pris soin de visiter. J’avais fait des photos de tout cela, j’avais aussi vu des reçus avec certains des exploitants de ces carrières d’or dont j’avais fait des copies. Ces exploitants m’avaient dit qu’ils payaient des droits à la Mairie afin d’exercer leurs activités ce qui, si c’était avéré, voudrait dire que M. le Maire est informé de ces activités. Apparemment, depuis la réunion du 27 mai 2012 que le Maire aurait tenue avec les clandestins jusqu’à mon passage à Kokumbo, au mois de juillet, ces exploitants avaient continué leur besogne sans qu’ils ne soient inquiétés par la mairie. Par ailleurs, ils payaient des droits à la mairie. J’avais également été informé, pendant mon passage, qu’un enfant avait trouvé la mort dans un des trous creusés par les clandestins. Il est important de noter que l’exploitation de l’or se fait avec l’utilisation du cyanure pour faire laver l’or dans les cours d’eau que sont le Ballo (un lac à quelques centaines de mètres de Kokumbo) et le Bandama. Il faudrait noter que c’est du cours du fleuve Bandama que le réseau de distribution d’eau de la SODECI se fait dans la région. Ceci, à l’évidence, fait peser de sérieux risques de santé publique pour un nombre important de personnes, ainsi que pour l’environnement. En écrivant cette lettre, je nourris l’espoir de voir les autorités de notre pays prendre des mesures idoines afin d’arrêter cette exploitation que tout donne à croire qu’elle est illicite. Il est de mon souhait, au cas où ces activités sont illégales, que les responsabilités soient situées, avec les suites judiciaires que cela requiert. Je souhaiterais que les autorités compétentes réagissent rapidement pour ne pas qu’il y est encore des pertes en vies humaines.
Alphonse Koffi
Fils de la Région résidant aux U.S.A
alphonse8@verizon.net
Ayant été informé par mes parents de Kokumbo pendant le mois de mai 2012 que des clandestins exploitaient l’or dans leurs plantations, j’avais adressé une correspondance, en date du 17 mai 2012 à votre Directeur de Cabinet pour savoir si des permis de recherche et d’exploitation d’or avaient été attribués dans la sous-préfecture de Kokumbo par le Ministère. J’avais indiqué à M. le Directeur de Cabinet que dans le cas contraire, je souhaiterais qu’une enquête soit conduite par les soins du Ministère pour que les auteurs répondent de leurs actes et qu’une décision urgente soit prise pour mettre fin à cette pratique clandestine.
Le 18 mai 2012, j’avais reçu un courriel de votre Directeur de Cabinet pour m’apprendre qu’il avait reçu mon message par courriel et qu’il avait demandé au Directeur Régional des Mines de Yamoussoukro de lui fournir un rapport sur cette situation et qu’il me tiendrait informé de la suite. Le 28 mai 2012, j’avais encore écrit un courriel au Directeur de Cabinet pour l’informer que je venais à nouveau d’être saisi par mes parents d’une réunion tenue par le maire de Kokumbo avec les exploitants d’or, le dimanche 27 mai 2012, pour leur dire qu’il leur donnait un mois pour arrêter l’exploitation de l’or sur les sites. J’avais été étonné que le Maire donne un mois de plus aux clandestins alors que selon tout entendement, ce n’est pas au maire qu’il revient d’attribuer les permis d’exploitation d’or, comme il est prescrit par le Code Minier en son art 16. Il est, en effet, écrit dans ce document que : «le permis d’exploitation est accordé de droit, par décret pris en conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé des Mines». Ce qui n’est pas le cas ici. Il est donc surprenant que le Maire trouve un accord tacite avec des exploitants d’or que tout indique qu’ils sont des clandestins.
N’ayant pas eu de suite, j’avais envoyé un autre courriel à M. le Directeur de Cabinet le 5 juin 2012 pour demander s’il avait obtenu le rapport du Directeur Régional des Mines de Yamoussoukro qu’il avait vraisemblablement demandé. Ce courriel est resté sans suite jusqu’à ce que je parte en Côte d’Ivoire au mois de juillet 2012 et que je me rende à Kokumbo pour voir mes parents.
Sur place, j’avais constaté qu’il y avait des trous et des machines à casser des cailloux installées un peu partout dans le village, ainsi que de gros trous dans les plantations que j’avais pris soin de visiter. J’avais fait des photos de tout cela, j’avais aussi vu des reçus avec certains des exploitants de ces carrières d’or dont j’avais fait des copies. Ces exploitants m’avaient dit qu’ils payaient des droits à la Mairie afin d’exercer leurs activités ce qui, si c’était avéré, voudrait dire que M. le Maire est informé de ces activités. Apparemment, depuis la réunion du 27 mai 2012 que le Maire aurait tenue avec les clandestins jusqu’à mon passage à Kokumbo, au mois de juillet, ces exploitants avaient continué leur besogne sans qu’ils ne soient inquiétés par la mairie. Par ailleurs, ils payaient des droits à la mairie. J’avais également été informé, pendant mon passage, qu’un enfant avait trouvé la mort dans un des trous creusés par les clandestins. Il est important de noter que l’exploitation de l’or se fait avec l’utilisation du cyanure pour faire laver l’or dans les cours d’eau que sont le Ballo (un lac à quelques centaines de mètres de Kokumbo) et le Bandama. Il faudrait noter que c’est du cours du fleuve Bandama que le réseau de distribution d’eau de la SODECI se fait dans la région. Ceci, à l’évidence, fait peser de sérieux risques de santé publique pour un nombre important de personnes, ainsi que pour l’environnement. En écrivant cette lettre, je nourris l’espoir de voir les autorités de notre pays prendre des mesures idoines afin d’arrêter cette exploitation que tout donne à croire qu’elle est illicite. Il est de mon souhait, au cas où ces activités sont illégales, que les responsabilités soient situées, avec les suites judiciaires que cela requiert. Je souhaiterais que les autorités compétentes réagissent rapidement pour ne pas qu’il y est encore des pertes en vies humaines.
Alphonse Koffi
Fils de la Région résidant aux U.S.A
alphonse8@verizon.net