x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 12 septembre 2012 | Le Patriote

Assassinat du général Robert Gueï : Le Parquet militaire a ouvert une enquête, hier

Les assassins du général Robert Gueï auront le sommeil trouble. Leur crime ne restera pas impuni. Pour éviter le piège de la « prescription décennale », comme le stipule le code de procédure pénale en matière de crime, la justice a décidé de réagir. Depuis hier, en effet, le Parquet militaire a ouvert une enquête sur la mort du général Robert Gueï. Ex-chef de la junte militaire qui a renversé le pouvoir de Henri Konan Bédié, Robert Gueï, président fondateur de l’UDPCI a trouvé la mort de façon atroce au petit matin du 19 septembre 2002, au cours d’une tentative de prise de pouvoir qui s’est par la suite muée en rébellion. Son corps sans vie a été abandonné dans les environs d’une grande clinique à Cocody. Avant sa mort, Affi N’Guessan, alors Premier ministre, avait lancé sur les antennes d’une radio internationale que le général se rendait à la RTI pour y faire une déclaration de coup d’Etat. La suite, on la connait. Quelques heures plus tard, le général Guéi a été retrouvé mort vers la corniche, en bordure de route. Les différentes plaintes contre x étaient restées sous la forme de promesse. Le pouvoir de Laurent Gbagbo ayant décidé de ne jamais donner suite à la plainte de la famille du défunt. Pourtant, de sources proches du dossier, les enquêtes se dirigeaient vers l’un des hommes à tout faire du défunt régime, le capitaine Anselme Séka Yapo, dit "Séka Séka". Lors de son intervention télévisée, après l’arrestation de Lida Kouassi Moïse, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a révélé que les aveux des militaires arrêtés courant décembre 2011 ont désigné le commandant Anselme Séka Yapo, comme étant l’assassin du fondateur de l’UDPCI. Il faut préciser que cet officier était à l’époque responsable de la garde rapprochée de Simone Gbagbo, épouse de l`ex-chef d`Etat. Il était considéré comme le suspect numéro un dans cette affaire et avait été cité dans l’affaire des escadrons de la mort qui ont semé la terreur à Abidjan et dans certaines villes de la Côte d’Ivoire entre septembre 2002 et mars 2003. Avec lui, il faut citer Me Bahi, actuellement en détention à Korhogo. Parmi les victimes de ces escadrons de la mort, l’on peut citer Téhé Emile, ex-président du Mouvement populaire ivoirien (MPI), le comédien Camarah Yêrêfê dit ‘’H’’ sans oublier l’assassinat le 8 novembre 2002, du Docteur Benoît Dacoury-Tabley, frère cadet du ministre Louis-André Dacoury-Tabley. Pour la simple raison qu’il venait d’annoncer qu’il ralliait l’ex-rébellion. Après la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, le commandant Anselme Séka Yapo avait fui la Côte d’Ivoire. Il a été arrêté le 15 octobre 2011 au cours d’une escale à Abidjan pendant qu’il se rendait en Guinée. Détenu depuis cette date, Anselme Séka a déjà été interrogé par la justice ivoirienne dans le cadre de l`enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, survenue en 2004 à Abidjan. Avec l’ouverture de cette enquête sur les circonstances de la mort du général Robert Guéi, il est sûr que l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo se retrouvera bientôt devant le juge avec à son côté certainement Me Bahi.
Thiery Latt
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ