Il s’est tenu à Abidjan, le 12 septembre 2012, la 8ème réunion annuelle des Bureaux Centraux Nationaux Interpol (BCN-Interpol) de l’Afrique de l’Ouest. A son ouverture, le Directeur général de la Police Nationale, Brédou M’Bia, a appelé les participants à plus de coopération sous –régionale dans la lutte contre les crimes de tous genres.
«Le crime organisé, bien structuré en réseau avec des criminels qui sévissent par-delà les frontières requiert de nous une vigilance accrue de tous les instants, mais aussi et surtout une coopération solide entre nos Etats, … », a déclaré Brédou M’Bia. Qui estime que «la fermeture du Bureau Régional Interpol d’Abidjan pendant un (01) an a été préjudiciable» aux BCN. C’est pourquoi, pense-t-il, la réouverture du bureau d’Abidjan doit être perçue comme une volonté de voir la coopération entre les différents services s’accroître. «Un instrument de coopération et d’harmonisation de nos efforts est mis à notre disposition au moment où la sous-région ouest africaine est en proie à de sérieuses menaces de déstabilisation engendrées par la revitalisation de quelques formes de criminalités dominantes que sont : le terrorisme avec la menace de la nébuleuse ‘’Al-Qaïda’’ et l’avancée de l’islamisme, la circulation des armes légères et de tous calibres, le trafic des drogues et des stupéfiants, le trafic des êtres humains, les contrefaçons, les coupeurs de routes, la cybercriminalité», a-t-il indiqué. Pour lui, la criminalité transnationale avec ses nouveaux genres d’infractions et méthodes, requiert de la vigilance, «des réflexions, des initiatives fortes de nature à porter une réplique appropriée à la menace» qu’ils constituent pour l’ensemble des Etats de la CEDEAO. «S’attaquer à ces fléaux n’est pas une gageure. Cette situation devrait fouetter nos orgueils et éprouver notre détermination à vaincre ou faire reculer le crime organisé et ses différentes tentacules qui sont en train de prendre forme en Afrique de l’Ouest», a-t-il souligné. Pour le Colonel Aboudramane Dieng, chef de la division sécurité régionale de la CEDEAO, la mise en place des BCN devrait constituer un maillon sécuritaire solide en Afrique de l’Ouest, en particulier dans le partage d’informations. Les travaux de cette rencontre devaient déboucher sur la rédaction d’un rapport après des discussions sur les tendances criminelles des Etats participants.
K. Hyacinthe
«Le crime organisé, bien structuré en réseau avec des criminels qui sévissent par-delà les frontières requiert de nous une vigilance accrue de tous les instants, mais aussi et surtout une coopération solide entre nos Etats, … », a déclaré Brédou M’Bia. Qui estime que «la fermeture du Bureau Régional Interpol d’Abidjan pendant un (01) an a été préjudiciable» aux BCN. C’est pourquoi, pense-t-il, la réouverture du bureau d’Abidjan doit être perçue comme une volonté de voir la coopération entre les différents services s’accroître. «Un instrument de coopération et d’harmonisation de nos efforts est mis à notre disposition au moment où la sous-région ouest africaine est en proie à de sérieuses menaces de déstabilisation engendrées par la revitalisation de quelques formes de criminalités dominantes que sont : le terrorisme avec la menace de la nébuleuse ‘’Al-Qaïda’’ et l’avancée de l’islamisme, la circulation des armes légères et de tous calibres, le trafic des drogues et des stupéfiants, le trafic des êtres humains, les contrefaçons, les coupeurs de routes, la cybercriminalité», a-t-il indiqué. Pour lui, la criminalité transnationale avec ses nouveaux genres d’infractions et méthodes, requiert de la vigilance, «des réflexions, des initiatives fortes de nature à porter une réplique appropriée à la menace» qu’ils constituent pour l’ensemble des Etats de la CEDEAO. «S’attaquer à ces fléaux n’est pas une gageure. Cette situation devrait fouetter nos orgueils et éprouver notre détermination à vaincre ou faire reculer le crime organisé et ses différentes tentacules qui sont en train de prendre forme en Afrique de l’Ouest», a-t-il souligné. Pour le Colonel Aboudramane Dieng, chef de la division sécurité régionale de la CEDEAO, la mise en place des BCN devrait constituer un maillon sécuritaire solide en Afrique de l’Ouest, en particulier dans le partage d’informations. Les travaux de cette rencontre devaient déboucher sur la rédaction d’un rapport après des discussions sur les tendances criminelles des Etats participants.
K. Hyacinthe