Le crime, c’est le mal. La maîtrise de ses effets nocifs, selon la représentante de la commission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), passe nécessairement par la coopération et l’échange des informations entre les chefs de sécurité de la sous-région. «Aucun pays à lui seul ne peut combattre véritablement le crime, tant ses ramifications sont nombreuses et ses menaces de plus en plus persistantes sur nos Etats », a déclaré Salamatu Huissaini Suleiman à l’occasion de la réunion du comité des chefs de sécurité de la sous-région à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, hier. Pour elle, seule une implication sincère des chefs de sécurité peut permettre de venir à bout du phénomène. La représentante du secrétariat général d’Interpol, Elisabeth Kuteesa, a abondé dans le même sens. A l’en croire, le crime organisé se fiche éperdument des questions de frontière et ses impacts nuisibles sur les populations. A cet effet, elle en a appelé à une collaboration franche et sincère des séminaristes venus des 16 pays de la Cedeao. «Se mettre ensemble est un début. Rester ensemble est un progrès. Travailler ensemble est un succès», a-t-elle démontré. «Face à ce fléau, seule une mutualisation de nos efforts peut permettre d’élaborer une bonne stratégie pour la lutte contre la criminalité transfrontalière», a ajouté le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Le Directeur général de la police, Brédou M’Bia, a souhaité que le Ccss renforce non seulement la coopération entre ses services mais, aiguise aussi sa performance pour une politique de lutte commune contre la criminalité transfrontalière.
KM (stagiaire)
KM (stagiaire)