ABIDJAN - Les chefs d`état-major de la Communauté
économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) se sont réunis vendredi
et samedi à Abidjan, pour examiner les conditions de déploiement d`une force
au Mali, après la demande d`aide des autorités maliennes de transition.
Les propositions des militaires seront étudiées lundi lors d`une réunion
extraordinaire des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la
Cédéao, qui se tiendra également à Abidjan, le président ivoirien Alassane
Ouattara étant également le président en exercice de la Cédéao.
"Nous avons exprimé à travers ces propositions notre détermination à
exécuter la mission qui nous a été confiée afin d`aider le Mali et le peuple
maliens dans la reconquête du nord du territoire occupé", a déclaré samedi le
général Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major de l`armée ivoirienne.
Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a officiellement saisi
début septembre la Cédéao d`une demande d`aide afin que le Mali recouvre son
intégrité territoriale, alors que le Nord du pays est occupé depuis cinq mois
par des groupes islamistes armés proches d`Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) qui y ont imposé la charia (loi islamique).
Les chefs d`état-major de la Cédéao devront revoir leurs projets initiaux.
Lors de leur précédente réunion, le 13 août à Bamako, ils avaient prévu une
action en deux phases, dont la première consistait à sécuriser à Bamako le
régime de transition.
Mais dans sa demande d`aide adressée à la Cédéao, Dioncounda Traoré, prend
soin de préciser que "le déploiement de forces militaires combattantes est
sans objet" à Bamako, conformément au voeu exprimé à plusieurs reprises par
l`armée et l`ex-junte militaire.
Les autorités maliennes ont aussi indiqué qu`elles ne voulaient pas que des
troupes ouest-africaines combattent les islamistes, mais qu`elles apportent un
soutien logistique et aérien, ainsi qu`une participation au maintien de
l`ordre, une fois les villes du Nord reconquises.
"Personne ne cherche à se substituer aux Maliens, les premiers concernés.
La Cédéao ne fait qu`accompagner le pays frère", a assuré samedi Ally
Coulibaly, ministre ivoirien de l`Intégration africaine, dans le quotidien
Fraternité matin.
thm/plh
économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) se sont réunis vendredi
et samedi à Abidjan, pour examiner les conditions de déploiement d`une force
au Mali, après la demande d`aide des autorités maliennes de transition.
Les propositions des militaires seront étudiées lundi lors d`une réunion
extraordinaire des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la
Cédéao, qui se tiendra également à Abidjan, le président ivoirien Alassane
Ouattara étant également le président en exercice de la Cédéao.
"Nous avons exprimé à travers ces propositions notre détermination à
exécuter la mission qui nous a été confiée afin d`aider le Mali et le peuple
maliens dans la reconquête du nord du territoire occupé", a déclaré samedi le
général Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major de l`armée ivoirienne.
Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a officiellement saisi
début septembre la Cédéao d`une demande d`aide afin que le Mali recouvre son
intégrité territoriale, alors que le Nord du pays est occupé depuis cinq mois
par des groupes islamistes armés proches d`Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) qui y ont imposé la charia (loi islamique).
Les chefs d`état-major de la Cédéao devront revoir leurs projets initiaux.
Lors de leur précédente réunion, le 13 août à Bamako, ils avaient prévu une
action en deux phases, dont la première consistait à sécuriser à Bamako le
régime de transition.
Mais dans sa demande d`aide adressée à la Cédéao, Dioncounda Traoré, prend
soin de préciser que "le déploiement de forces militaires combattantes est
sans objet" à Bamako, conformément au voeu exprimé à plusieurs reprises par
l`armée et l`ex-junte militaire.
Les autorités maliennes ont aussi indiqué qu`elles ne voulaient pas que des
troupes ouest-africaines combattent les islamistes, mais qu`elles apportent un
soutien logistique et aérien, ainsi qu`une participation au maintien de
l`ordre, une fois les villes du Nord reconquises.
"Personne ne cherche à se substituer aux Maliens, les premiers concernés.
La Cédéao ne fait qu`accompagner le pays frère", a assuré samedi Ally
Coulibaly, ministre ivoirien de l`Intégration africaine, dans le quotidien
Fraternité matin.
thm/plh