ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), a reçu mardi le président de transition de Guinée-Bissau, Manuel Serifo Nhamadjo, à qui il a apporté son soutien.
"Le message que je voudrais lancer à tous les pays membres de l`ONU, c`est de demander que le gouvernement du président intérimaire soit accepté et reconnu de tous", a déclaré à la presse à l`issue de la rencontre Alassane Ouattara.
"C`est un gouvernement issu des discussions au sein d`une très grande majorité de la classe politique, des discussions sont en cours pour que toute la classe politique s`associe à ce gouvernement et soutienne le président Nhamadjo pour que les choses puissent aller de l`avant", a-t-il ajouté.
Pour sa part, Manuel Serifo Nhamadjo a estimé que "c`est grâce au soutien de la Cédéao qu`on a empêché une guerre civile en Guinée-Bissau".
"Je travaille avec la la Cédéao et tous les partenaires internationaux sur un agenda de transition vers des élections paisibles, transparentes et pour que le pays retrouve le chemin du développement", a-t-il assuré.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) avait condamné le coup d`Etat survenu le 12 avril, entre les deux tours de l`élection présidentielle, avant d`entériner un accord entre militaires putschistes et des hommes politiques bissau-guinéens mettant en place des
autorités de transition avec à leur tête le président Manuel Serifo Nhamadjo.
La Cédéao a levé ses "sanctions globales" contre la Guinée Bissau, mais le pays où des élections générales doivent être organisées en 2013, reste "sous surveillance" de ses voisins.
La Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise devenue indépendante en 1974 après une guerre de libération, est confrontée à une instabilité politique et militaire chronique dans laquelle l`armée joue un rôle prépondérant.
Ce pays est en outre devenu depuis 2005 une plaque tournante du trafic de cocaïne d`Amérique latine vers l`Europe dans lequel des officiers de haut rang sont soupçonnés d`être impliqués.
thm/sba
"Le message que je voudrais lancer à tous les pays membres de l`ONU, c`est de demander que le gouvernement du président intérimaire soit accepté et reconnu de tous", a déclaré à la presse à l`issue de la rencontre Alassane Ouattara.
"C`est un gouvernement issu des discussions au sein d`une très grande majorité de la classe politique, des discussions sont en cours pour que toute la classe politique s`associe à ce gouvernement et soutienne le président Nhamadjo pour que les choses puissent aller de l`avant", a-t-il ajouté.
Pour sa part, Manuel Serifo Nhamadjo a estimé que "c`est grâce au soutien de la Cédéao qu`on a empêché une guerre civile en Guinée-Bissau".
"Je travaille avec la la Cédéao et tous les partenaires internationaux sur un agenda de transition vers des élections paisibles, transparentes et pour que le pays retrouve le chemin du développement", a-t-il assuré.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) avait condamné le coup d`Etat survenu le 12 avril, entre les deux tours de l`élection présidentielle, avant d`entériner un accord entre militaires putschistes et des hommes politiques bissau-guinéens mettant en place des
autorités de transition avec à leur tête le président Manuel Serifo Nhamadjo.
La Cédéao a levé ses "sanctions globales" contre la Guinée Bissau, mais le pays où des élections générales doivent être organisées en 2013, reste "sous surveillance" de ses voisins.
La Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise devenue indépendante en 1974 après une guerre de libération, est confrontée à une instabilité politique et militaire chronique dans laquelle l`armée joue un rôle prépondérant.
Ce pays est en outre devenu depuis 2005 une plaque tournante du trafic de cocaïne d`Amérique latine vers l`Europe dans lequel des officiers de haut rang sont soupçonnés d`être impliqués.
thm/sba