La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) veut investir les moyens les plus modernes pour redonner au Mali, son intégrité territoriale.
Lundi dernier à New York, l’ambassadeur ivoirien aux Nations unies, Youssoufou Bamba a évoqué, devant le Conseil de sécurité, la crise malienne. M. Bamba, qui s’exprimait au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a estimé qu’une campagne militaire nécessite beaucoup de moyens militaires, dont des avions de chasse pour la conduite des opérations. Dans le même temps s’achevait lundi soir à Abidjan la réunion extraordinaire du comité de médiation et de sécurité de la Cedeao qui a réuni les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la communauté. Les ministres ont étudié le déploiement d’une force au Mali pour aider à la reconquête du Nord, occupé par des groupes islamistes armés. Ils ont qualifié l’opération de « tâche immense mais pas impossible ». «Nous avons réaffirmé notre volonté de soutenir et encourager le Mali dans ses efforts visant à la reconquête légitime de son intégrité territoriale », a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l’issue des travaux. Les ministres ont défini une feuille de route qui formalise le type de collaboration qui devrait être établi entre la force ouest-africaine en attente et l’armée malienne. Il fallait en effet concilier les attentes du Mali et celles de la Cedeao. Le comité de médiation dit être arrivé à une harmonisation des points de vue. Les ministres vont ensuite rendre compte à leurs chefs d’Etat qui répondront formellement dans les jours à venir à la demande d’aide formulée début septembre par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré. « L’heure n’est plus aux tergiversations, mais à l’action concertée. Il faut agir face à l’inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali », a insisté le président de la Commission de la Cedeao, Kadré Désiré Ouédraogo, tout en espérant toujours « une solution pacifique et négociée de la crise ». Aucune date n’est fixée pour le début de cet engagement militaire ouest-africain, qui passe par le vote d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies. En attendant la question était au menu de l’entretien entre le président français, François Hollande et son homologue burkinabé, Blaise Compaoré, par ailleurs médiateur dans la crise malienne.
Ténin Bè Ousmane
Lundi dernier à New York, l’ambassadeur ivoirien aux Nations unies, Youssoufou Bamba a évoqué, devant le Conseil de sécurité, la crise malienne. M. Bamba, qui s’exprimait au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a estimé qu’une campagne militaire nécessite beaucoup de moyens militaires, dont des avions de chasse pour la conduite des opérations. Dans le même temps s’achevait lundi soir à Abidjan la réunion extraordinaire du comité de médiation et de sécurité de la Cedeao qui a réuni les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la communauté. Les ministres ont étudié le déploiement d’une force au Mali pour aider à la reconquête du Nord, occupé par des groupes islamistes armés. Ils ont qualifié l’opération de « tâche immense mais pas impossible ». «Nous avons réaffirmé notre volonté de soutenir et encourager le Mali dans ses efforts visant à la reconquête légitime de son intégrité territoriale », a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l’issue des travaux. Les ministres ont défini une feuille de route qui formalise le type de collaboration qui devrait être établi entre la force ouest-africaine en attente et l’armée malienne. Il fallait en effet concilier les attentes du Mali et celles de la Cedeao. Le comité de médiation dit être arrivé à une harmonisation des points de vue. Les ministres vont ensuite rendre compte à leurs chefs d’Etat qui répondront formellement dans les jours à venir à la demande d’aide formulée début septembre par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré. « L’heure n’est plus aux tergiversations, mais à l’action concertée. Il faut agir face à l’inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali », a insisté le président de la Commission de la Cedeao, Kadré Désiré Ouédraogo, tout en espérant toujours « une solution pacifique et négociée de la crise ». Aucune date n’est fixée pour le début de cet engagement militaire ouest-africain, qui passe par le vote d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies. En attendant la question était au menu de l’entretien entre le président français, François Hollande et son homologue burkinabé, Blaise Compaoré, par ailleurs médiateur dans la crise malienne.
Ténin Bè Ousmane