Cours d’eaux internationaux : Pourquoi la Côte d’Ivoire doit ratifier la convention des Nations unies

L’Ong Green Cross-Ci a plaidé pour que la Côte d’Ivoire ratifie la Convention des Nations unies sur les cours d’eaux internationaux qu’elle a signée, en 1998. C’était, il y a quelques jours, lors d’un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de l’eau sur ladite convention, dans un hôtel, à Marcory-Zone 4. « La Côte d’Ivoire a grandement intérêt à ratifier cette convention si elle veut amener les autres Etats riverains à en faire autant, en vue de les contraindre à une gestion rationnelle et efficiente des ressources naturelles. Des quatre grands fleuves de Côte d’Ivoire, seul le Bandama a son bassin versant entièrement interne, à la différence du Cavally, de la Comoé et du Sassandra qui ont des bassins versants en partage », a relevé Dr N’guessan Bi Tozan, au nom du ministre des Eaux et Forêts. Dans la même veine, Mahika Mathieu, président de Green Cross-Ci, a ajouté que si la convention en question n’est pas ratifiée, tout conflit entre les pays qui partagent les versants sera difficile à régler. Toute pollution dans un pays pourrait contaminer les autres. Mahika Mathieu a souligné qu’il ne reste plus qu’une communication en Conseil des ministres pour ratifier ladite convention. Marie-Laure Vercambre, directrice de l’Eau à Green Cross internationale, a souhaité que la Côte d’Ivoire termine le processus entamé avant 2013, année internationale des cours d’eau.

Dominique FADEGNON