Le conflit d’intérêt qui oppose, depuis belle lurette, les planteurs d’hévéa de Dabou regroupés au sein de la Saphic, à Désiré Joseph Bilé, dirigeant de Trci, a trouvé un écho favorable au cabinet du Premier ministre. Leur porte-parole, Barthélémy Djékoutouan, était dans nos locaux, récemment, pour lancer un appel pressant à l’endroit du Gouvernement.
Quel est l’objet de votre visite dans notre rédaction ?
Nous sommes venus pour le problème de la Saphic. Nos parents qui ont été actionnaires depuis 16 ans, n’ont rien reçu. Nous avions décidé de marcher sur la Primature depuis le 11 septembre 2012 pour nous faire entendre. Le 10 septembre, le Cabinet du Premier ministre nous en a dissuadés. On nous a demandé de ne pas marcher parce que nous allions nous entendre…
Vous alliez vous entendre sur quoi ?
Sur ce problème que nous voulons régler. Le Premier ministre a laissé le soin au directeur général de l’Economie, Sin Hoguié, pour régler ce problème. Les planteurs sont représentés à la Saphic avec 48% des parts, le groupe singapourien Gmg avec 32% et l’Etat de Côte d’Ivoire avec 20%.
Est-ce que le problème que vous évoquez a été véritablement posé au directeur général de l’Economie ?
Oui. Il nous a reçus.
Et le problème lui a été posé entièrement?
Il dit qu’il va faire appliquer le décret 95-377. C’est sur cela que nous l’attendons maintenant. Nous voulons dire à l’Etat que puisque nous sommes à la rentrée scolaire, il faudrait que les choses se précipitent.
Dans quel sens ?
Qu’il règle rapidement ce problème pour que les actionnaires aient leur argent. Depuis 16 ans, on nous doit 16 milliards F Cfa à la Saphic.
Qui vous les doit ?
C’est M. Désiré Bilé, président de Trci.
Vous avez donc suspendu votre mot d’ordre de sit-in en attendant que le gouvernement règle ce problème. Et si ce n’est pas fait dans les délais que vous souhaitez, qu’est-ce qui va se passer ?
Nous allons relancer le mot d’ordre de marche, si les choses ne rentrent pas dans l’ordre à la fin de ce mois de septembre.
La Saphic compte combien de planteurs ?
Nous sommes 422. Il y a 209 qui sont morts sans avoir rien perçu des 16 milliards F Cfa.
Avez-vous bon espoir que ce problème sera définitivement réglé ?
Effectivement. Nous comptons sur le président de la République et son Premier ministre. Nous avons confiance au gouvernement.
Quelles garanties avez-vous eues pour y croire si fortement ?
Nous savons qu’aujourd’hui, l’impunité est un vieux souvenir dans ce pays, avec le gouvernement actuel. Nous savons aussi que du point de vue de la justice, le président Alassane Ouattara est très rigoureux.
Interview réalisée par S.T
Quel est l’objet de votre visite dans notre rédaction ?
Nous sommes venus pour le problème de la Saphic. Nos parents qui ont été actionnaires depuis 16 ans, n’ont rien reçu. Nous avions décidé de marcher sur la Primature depuis le 11 septembre 2012 pour nous faire entendre. Le 10 septembre, le Cabinet du Premier ministre nous en a dissuadés. On nous a demandé de ne pas marcher parce que nous allions nous entendre…
Vous alliez vous entendre sur quoi ?
Sur ce problème que nous voulons régler. Le Premier ministre a laissé le soin au directeur général de l’Economie, Sin Hoguié, pour régler ce problème. Les planteurs sont représentés à la Saphic avec 48% des parts, le groupe singapourien Gmg avec 32% et l’Etat de Côte d’Ivoire avec 20%.
Est-ce que le problème que vous évoquez a été véritablement posé au directeur général de l’Economie ?
Oui. Il nous a reçus.
Et le problème lui a été posé entièrement?
Il dit qu’il va faire appliquer le décret 95-377. C’est sur cela que nous l’attendons maintenant. Nous voulons dire à l’Etat que puisque nous sommes à la rentrée scolaire, il faudrait que les choses se précipitent.
Dans quel sens ?
Qu’il règle rapidement ce problème pour que les actionnaires aient leur argent. Depuis 16 ans, on nous doit 16 milliards F Cfa à la Saphic.
Qui vous les doit ?
C’est M. Désiré Bilé, président de Trci.
Vous avez donc suspendu votre mot d’ordre de sit-in en attendant que le gouvernement règle ce problème. Et si ce n’est pas fait dans les délais que vous souhaitez, qu’est-ce qui va se passer ?
Nous allons relancer le mot d’ordre de marche, si les choses ne rentrent pas dans l’ordre à la fin de ce mois de septembre.
La Saphic compte combien de planteurs ?
Nous sommes 422. Il y a 209 qui sont morts sans avoir rien perçu des 16 milliards F Cfa.
Avez-vous bon espoir que ce problème sera définitivement réglé ?
Effectivement. Nous comptons sur le président de la République et son Premier ministre. Nous avons confiance au gouvernement.
Quelles garanties avez-vous eues pour y croire si fortement ?
Nous savons qu’aujourd’hui, l’impunité est un vieux souvenir dans ce pays, avec le gouvernement actuel. Nous savons aussi que du point de vue de la justice, le président Alassane Ouattara est très rigoureux.
Interview réalisée par S.T