La réconciliation, c’est la chance de leur vie. Et les membres de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr) comptent s’insurger contre toute action pouvant la mettre en péril. Hier au cours de la conférence de presse qu’il a animée au Baron-bar de Yopougon, son président, Zadi Djédjé a condamné les attaques des positions de l’armée et s’est dit choqué de voir certains individus vouloir replonger le pays dans la guerre. «En 2002, Gbagbo était au pouvoir et on a fait la guerre sans vaincre. Pareil en 2010. Ce n’est pas maintenant qu’on a perdu le pouvoir qu’on va la gagner. Je suis un gbagboïste dans l’âme. Mais je suis convaincu que la guerre ne va pas le sauver. Nous devons donc en faire l’économie pour la jeunesse que nous représentons», a-t-il argué. A leurs détracteurs qui les accusent d’avoir pris langue avec le pouvoir, le compagnon de lutte de Blé Goudé a répondu que «pour la paix et la réconciliation, nous acceptons d’être des pseudo-patriotes. Car nous n’accepterons jamais d’associer et de compromettre notre avenir par la guerre que des individus veulent à tout prix provoquer». Il a également avancé que les critiques et les injures ne fléchiront pas leur détermination à collaborer avec le gouvernement. A cet effet, il a rassuré le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, de l’engagement et la sincérité des actions de sa coalition en faveur du processus de réconciliation. «Le 4 octobre ici même au Baron-bar, la jeunesse patriotique organisera une journée d’hommage à tous les patriotes. Et elle compte remettre le couvert le 27 octobre au palais de la culture par un grand rassemblement», a-t-il rassuré, précisant que cette rencontre va servir de tremplin pour appeler tous les jeunes patriotes assoiffés de liberté et soucieux d’un avenir meilleur après la crise postélectorale à se joindre à eux.
KM (stagiaire)
KM (stagiaire)