La plateforme US-Côte d’Ivoire Business Council (USCIBC) a été lancée le 24 septembre dernier à New York. Objectifs, scruter les opportunités offertes par l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA).
Les effets de l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA) sont visibles. L’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) et les américains sous le leadership de Cargill sont à la manœuvre pour se doter d’un cadre permanent d’échanges et de partenariat. Dénommée US-Côte d’Ivoire Business Council (USCIBC), cette plateforme a été lancée officiellement le 24 septembre 2012 à New York. Elle se présente comme un canal pour faire avancer les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire. Les échanges commerciaux entre les deux pays oscillent autour de 700 milliards Fcfa et les importations totales américaines en provenance de la Côte d’Ivoire se sont établies en 2011 à 650 milliards Fcfa en hausse de 8,0% par rapport à 2010. Et à l’Apex-CI, on parie sur la communication entre les chefs d’entreprises des deux pays pour les booster. L’initiative qui bénéficie du parrainage effectif du Premier ministre ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio, prolonge en réalité un engagement pris en juin dernier à Washington, lors d’une mission promotionnelle de la destination Côte d’Ivoire. C'est-à-dire la mise en place d’un groupe de travail pour adresser les aspects spécifiques relatifs au renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays. La Côte d’Ivoire fait partie des 37 pays d’Afrique subsaharienne, éligibles à l’Agoa. Ce qui permet aux entreprises ivoiriennes exportatrices de gagner en compétitivité sur le marché américain, de répondre aux exigences de performance, de bénéficier de partenariat avec d'autres structures américaines, d’obtenir des exonérations de droits de douanes et de quotas pour plus de 6400 produits, comprenant, des produits agricoles, du vin, des appareils électroniques, des produits textiles, des pièces mécaniques, des produits chimiques, l’acier et autres minerais , etc. Parmi ceux-ci, on peut citer les produits pétroliers, textiles, industriels, artisanaux, agricoles, halieutiques et d’horticultures. Les produits agricoles incluent certains fruits et légumes, (mangues, ananas, tomates, oranges, oignons séchés, concombre, raisins, avocats, papayes), beurre de karité, bois, noix d’acajou, café, etc. Pour exporter vers les Etats-Unis, selon le ministère de l’Industrie et du secteur privé, les entreprises ivoiriennes doivent connaître le marché américain dans son aspect réglementaire et marketing, et avoir tous les documents nécessaires à l’exportation.
BENJAMIN SORO
Les effets de l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA) sont visibles. L’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) et les américains sous le leadership de Cargill sont à la manœuvre pour se doter d’un cadre permanent d’échanges et de partenariat. Dénommée US-Côte d’Ivoire Business Council (USCIBC), cette plateforme a été lancée officiellement le 24 septembre 2012 à New York. Elle se présente comme un canal pour faire avancer les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire. Les échanges commerciaux entre les deux pays oscillent autour de 700 milliards Fcfa et les importations totales américaines en provenance de la Côte d’Ivoire se sont établies en 2011 à 650 milliards Fcfa en hausse de 8,0% par rapport à 2010. Et à l’Apex-CI, on parie sur la communication entre les chefs d’entreprises des deux pays pour les booster. L’initiative qui bénéficie du parrainage effectif du Premier ministre ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio, prolonge en réalité un engagement pris en juin dernier à Washington, lors d’une mission promotionnelle de la destination Côte d’Ivoire. C'est-à-dire la mise en place d’un groupe de travail pour adresser les aspects spécifiques relatifs au renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays. La Côte d’Ivoire fait partie des 37 pays d’Afrique subsaharienne, éligibles à l’Agoa. Ce qui permet aux entreprises ivoiriennes exportatrices de gagner en compétitivité sur le marché américain, de répondre aux exigences de performance, de bénéficier de partenariat avec d'autres structures américaines, d’obtenir des exonérations de droits de douanes et de quotas pour plus de 6400 produits, comprenant, des produits agricoles, du vin, des appareils électroniques, des produits textiles, des pièces mécaniques, des produits chimiques, l’acier et autres minerais , etc. Parmi ceux-ci, on peut citer les produits pétroliers, textiles, industriels, artisanaux, agricoles, halieutiques et d’horticultures. Les produits agricoles incluent certains fruits et légumes, (mangues, ananas, tomates, oranges, oignons séchés, concombre, raisins, avocats, papayes), beurre de karité, bois, noix d’acajou, café, etc. Pour exporter vers les Etats-Unis, selon le ministère de l’Industrie et du secteur privé, les entreprises ivoiriennes doivent connaître le marché américain dans son aspect réglementaire et marketing, et avoir tous les documents nécessaires à l’exportation.
BENJAMIN SORO