En prélude à la toute première visite d’Etat d’Alassane Ouattara dans le district du Zanzan, des travaux de réhabilitation d’infrastructures donnent un nouveau visage aux villes de Bondoukou et de Bouna. Reportage.
Réhabilitation par-ci, réaménagement par-là. Bondoukou et Bouna, les deux principales villes du district du Zanzan, sont en chantier. Et pour cause, autorités administratives, forces régulières et populations y préparent la visite d’Etat prévue dans deux mois, selon le maire de Bondoukou, Kouakou Dapa.
Les travaux de réhabilitation se sont s’accélérés. Depuis le 18 septembre, une vaste opération de toilettage des rues a démarré à Bouna. Les axes principaux de la ville sont régulièrement nettoyés, les ordures qui jonchaient la chaussée dégagées. Selon des sources officielles, l’opération de salubrité est financée par le Programme présidentiel d’urgence (Ppu). Ainsi, grâce aux moyens financiers dégagés par l’Etat, des camions et des bulldozers ont été mobilisés par Paulin Kouassi Koffi Kra, le directeur général de l’entreprise en charge de l’exécution des travaux.
Pour les populations, c’est un véritable soulagement. Dame Ouattara Awa, commerçante au marché de Bouna salue l’initiative. «Il y a longtemps que les déchets nous rendent malades. Ces travaux d’enlèvement d’ordures vont nous permettre de bien respirer», soupire-t-elle. Selon Hien Kodjo Wêlé, le sous-préfet de Bouna, cette opération va durer soixante jours. «Ce projet contribuera à assainir la ville pour le bien-être des populations», a-t-il affirmé. Il invite, par ailleurs, les populations à adopter désormais un comportement citoyen dans la gestion des ordures ménagères dans la ville. Des centres de groupage ont été érigés dans la cité de Djarakoron 2, du nom du roi de Bouna. Avec pour objectif de prévenir les dépôts sauvages.
A Bondoukou, le plus important des travaux d’aménagement consiste en la restauration de la résidence d’Etat. La villa devant accueillir le président de la République est débarrassée de vieux grillages rouillés qui la faisaient sombrer. Depuis peu, c’est un imposant mur de béton d’environ trois mètres de haut qui encercle la demeure. A l’intérieur, le vieux bâtiment abandonné a aujourd’hui fière allure. Une centaine de travailleurs est à la tâche tous les jours. De part et d’autre de l’entrée principale, on observe deux pistes d’atterrissage pour hélicoptères. Côté jardin, le gazon et autres fleurs ont retrouvé la splendeur digne d’un espace vert. Dans la ville, des travaux de rétablissement de l’électricité sont en cours. Des lignes électriques sont aussi installées afin de stabiliser la fourniture en courant. Ces activités en finition entraînent de sérieuses coupures de l’électricité. Les désagréments semblent, cependant, tolérés par les populations qui ont longtemps souffert de l’instabilité du courant électrique dans la région.
Sur les grandes artères de la ville, des travaux à haute intensité de main- d’œuvre sont également perceptibles. Ils se limitent, jusque-là, au reprofilage des routes. «Nous avons 20 travailleurs payés à 2000 FCFA pour des travaux légers», affirme Yéo Dogaflon, un entrepreneur. Une aubaine pour les jeunes sans emploi qui s’y adonnent à cœur joie.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
Réhabilitation par-ci, réaménagement par-là. Bondoukou et Bouna, les deux principales villes du district du Zanzan, sont en chantier. Et pour cause, autorités administratives, forces régulières et populations y préparent la visite d’Etat prévue dans deux mois, selon le maire de Bondoukou, Kouakou Dapa.
Les travaux de réhabilitation se sont s’accélérés. Depuis le 18 septembre, une vaste opération de toilettage des rues a démarré à Bouna. Les axes principaux de la ville sont régulièrement nettoyés, les ordures qui jonchaient la chaussée dégagées. Selon des sources officielles, l’opération de salubrité est financée par le Programme présidentiel d’urgence (Ppu). Ainsi, grâce aux moyens financiers dégagés par l’Etat, des camions et des bulldozers ont été mobilisés par Paulin Kouassi Koffi Kra, le directeur général de l’entreprise en charge de l’exécution des travaux.
Pour les populations, c’est un véritable soulagement. Dame Ouattara Awa, commerçante au marché de Bouna salue l’initiative. «Il y a longtemps que les déchets nous rendent malades. Ces travaux d’enlèvement d’ordures vont nous permettre de bien respirer», soupire-t-elle. Selon Hien Kodjo Wêlé, le sous-préfet de Bouna, cette opération va durer soixante jours. «Ce projet contribuera à assainir la ville pour le bien-être des populations», a-t-il affirmé. Il invite, par ailleurs, les populations à adopter désormais un comportement citoyen dans la gestion des ordures ménagères dans la ville. Des centres de groupage ont été érigés dans la cité de Djarakoron 2, du nom du roi de Bouna. Avec pour objectif de prévenir les dépôts sauvages.
A Bondoukou, le plus important des travaux d’aménagement consiste en la restauration de la résidence d’Etat. La villa devant accueillir le président de la République est débarrassée de vieux grillages rouillés qui la faisaient sombrer. Depuis peu, c’est un imposant mur de béton d’environ trois mètres de haut qui encercle la demeure. A l’intérieur, le vieux bâtiment abandonné a aujourd’hui fière allure. Une centaine de travailleurs est à la tâche tous les jours. De part et d’autre de l’entrée principale, on observe deux pistes d’atterrissage pour hélicoptères. Côté jardin, le gazon et autres fleurs ont retrouvé la splendeur digne d’un espace vert. Dans la ville, des travaux de rétablissement de l’électricité sont en cours. Des lignes électriques sont aussi installées afin de stabiliser la fourniture en courant. Ces activités en finition entraînent de sérieuses coupures de l’électricité. Les désagréments semblent, cependant, tolérés par les populations qui ont longtemps souffert de l’instabilité du courant électrique dans la région.
Sur les grandes artères de la ville, des travaux à haute intensité de main- d’œuvre sont également perceptibles. Ils se limitent, jusque-là, au reprofilage des routes. «Nous avons 20 travailleurs payés à 2000 FCFA pour des travaux légers», affirme Yéo Dogaflon, un entrepreneur. Une aubaine pour les jeunes sans emploi qui s’y adonnent à cœur joie.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou