Le président de la République, Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a reçu en audience le jeudi 27 septembre 2012 au Palais de la présidence, une délégation du Bureau de l’Association des médiateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Amp-Uemoa) conduite par son président, Albert Tévoédjré.
Au sortir de cette rencontre, le président de l’Amp-Uemoa a indiqué avoir échangé avec le président en exercice de la Cedeao sur la crise malienne. Albert Tévoédjré a proposé à Alassane Ouattara des voies à explorer pouvant permettre aux Maliens de renouer avec la paix. Notamment, la dénonciation des violations des droits de l’homme et de la mauvaise interprétation de l’Islam. Il a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de laisser les Maliens s’exprimer. L’ex-représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a, par ailleurs, déploré le mutisme de certaines organisations internationales vis-à-vis de la crise malienne. «Il y a des instances islamiques comme la Conférence islamique, la Banque islamique, la Croix Rouge et le Croissant Rouge qui ne disent rien pour l’instant. Nous avons demandé au président de faire en sorte à ce que ces instances s’expriment», a fait savoir Albert Tévoédjré qui avait à ses côtés le médiateur de la Côte d’Ivoire, N’Golo Coulibaly, et celui du Mali, Diango Cissoko. Poursuivant, le président de l’Amp-Uemoa nourrit l’espoir que le forum qui se tiendra dans quelques jours au Mali sera l’occasion de mobiliser la communauté internationale autour de ce pays. Dans la déclaration lue par leur porte-parole, Marius Loko, les médiateurs ont fait état d’une visite qu’ils ont effectuée au Mali et au cours de laquelle ils ont rencontré les principaux acteurs de la crise dont le président Dionkounda Traoré, le chef de la junte Amadou Sanogo et l’ex-président Malien Moussa Traoré. « Les médiateurs des pays membres de l’Uemoa invitent les partenaires internationaux à accompagner les efforts de solidarité complémentaires à construire pour sortir le Mali de la très grave crise que ce pays traverse et qui menace l’ensemble de la sous-région et plaident pour des conditions d’accueil exemplaires, rassurantes et motivantes de ces solidarités», selon la déclaration dont nous avons reçu copie. L’Amp-Uemoa vise à contribuer au rapprochement dans l’intégration africaine et sollicite auprès du président en exercice de la Cedeao, «l’obtention d’un statut d’observateur dans les négociations conduites sous l’égide de l’organisation régionale sur le Mali».
Touré Abdoulaye
Au sortir de cette rencontre, le président de l’Amp-Uemoa a indiqué avoir échangé avec le président en exercice de la Cedeao sur la crise malienne. Albert Tévoédjré a proposé à Alassane Ouattara des voies à explorer pouvant permettre aux Maliens de renouer avec la paix. Notamment, la dénonciation des violations des droits de l’homme et de la mauvaise interprétation de l’Islam. Il a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de laisser les Maliens s’exprimer. L’ex-représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a, par ailleurs, déploré le mutisme de certaines organisations internationales vis-à-vis de la crise malienne. «Il y a des instances islamiques comme la Conférence islamique, la Banque islamique, la Croix Rouge et le Croissant Rouge qui ne disent rien pour l’instant. Nous avons demandé au président de faire en sorte à ce que ces instances s’expriment», a fait savoir Albert Tévoédjré qui avait à ses côtés le médiateur de la Côte d’Ivoire, N’Golo Coulibaly, et celui du Mali, Diango Cissoko. Poursuivant, le président de l’Amp-Uemoa nourrit l’espoir que le forum qui se tiendra dans quelques jours au Mali sera l’occasion de mobiliser la communauté internationale autour de ce pays. Dans la déclaration lue par leur porte-parole, Marius Loko, les médiateurs ont fait état d’une visite qu’ils ont effectuée au Mali et au cours de laquelle ils ont rencontré les principaux acteurs de la crise dont le président Dionkounda Traoré, le chef de la junte Amadou Sanogo et l’ex-président Malien Moussa Traoré. « Les médiateurs des pays membres de l’Uemoa invitent les partenaires internationaux à accompagner les efforts de solidarité complémentaires à construire pour sortir le Mali de la très grave crise que ce pays traverse et qui menace l’ensemble de la sous-région et plaident pour des conditions d’accueil exemplaires, rassurantes et motivantes de ces solidarités», selon la déclaration dont nous avons reçu copie. L’Amp-Uemoa vise à contribuer au rapprochement dans l’intégration africaine et sollicite auprès du président en exercice de la Cedeao, «l’obtention d’un statut d’observateur dans les négociations conduites sous l’égide de l’organisation régionale sur le Mali».
Touré Abdoulaye