La Fédération nationale des artisans professionnels de Côte d’Ivoire (Fenap-ci), faute de cohésion et de consensus, est non seulement disloquée mais perd 1,5 milliard FCFA que le Centre international pour l’entreprise privée (Cipe), une structure américaine, devait mettre à la disposition des artisans pour promouvoir leurs activités.
Cette crise a pour origine le différend sur le renouvellement des instances dirigeantes de la structure. Des artisans estiment que le président de la Fenap-ci, Souleymane Sanogo, qui a été plébiscité, le 3 mars 2011, pour diriger à nouveau la Fédération, n’a pas fait de consultation pour la formation du bureau. «L’attitude du président Souleymane Sanogo est à la base du retrait de plusieurs corps de métier de la Fédération. A ce jour, sur 25 associations au sein de la Fédération, seulement 6 supportent Souleymane Sanogo. Les boulangers, bijoutiers, céramistes, etc. ont claqué la porte de la Fédération», révèle le secrétaire général de la Fenap-ci, Lambert Douhouré. Pire, il s’est créé une autre association dénommée Groupement des artisans professionnels de Côte d’Ivoire. Il a expliqué que lors de la 2ème assemblée élective qui s’est tenue, le 3 mars 2011, les artisans avaient demandé à Souleymane Sanogo d’accepter d’être président d’honneur de la Fédération d’autant qu’il est à la tête de la structure depuis sa création, le 13 septembre 1995. « Plusieurs sensibilités avaient besoin de s’exprimer au sein de la Fédération. C’est pour cela que le président des boulangers, Jean Baptiste Any, avait posé sa candidature lors de cette assemblée élective. Mais, on ne sait pour quelle raison il s’était retiré au profit de Souleymane Sanogo», a dit Lambert Douhouré.
Tout compte fait, l’une des conséquences de cette crise, c’est que les artisans perdent la subvention de 1,5 milliard FCFA du Cipe. Sur ce montant, 1 milliard FCFA est prévu pour le renforcement de capacité des membres de la Fédération, la promotion des associations membres, et l’organisation de la structure. Et 500 millions FCFA devraient servir à la formation du capital d’une structure qui va octroyer des crédits aux associations d’artisans, un fonds de garantie en somme. « Le Cipe nous demande d’organiser une assemblée pour renouveler les instances de la Fédération. C’est la seule condition qu’elle nous pose pour continuer de bénéficier de son projet», a-t-il précisé.
Seulement, voilà : Souleymane Sanogo, parti se faire traiter médicalement en France depuis mars dernier, n’est pas encore rentrée au pays.
Gomon Edmond
Cette crise a pour origine le différend sur le renouvellement des instances dirigeantes de la structure. Des artisans estiment que le président de la Fenap-ci, Souleymane Sanogo, qui a été plébiscité, le 3 mars 2011, pour diriger à nouveau la Fédération, n’a pas fait de consultation pour la formation du bureau. «L’attitude du président Souleymane Sanogo est à la base du retrait de plusieurs corps de métier de la Fédération. A ce jour, sur 25 associations au sein de la Fédération, seulement 6 supportent Souleymane Sanogo. Les boulangers, bijoutiers, céramistes, etc. ont claqué la porte de la Fédération», révèle le secrétaire général de la Fenap-ci, Lambert Douhouré. Pire, il s’est créé une autre association dénommée Groupement des artisans professionnels de Côte d’Ivoire. Il a expliqué que lors de la 2ème assemblée élective qui s’est tenue, le 3 mars 2011, les artisans avaient demandé à Souleymane Sanogo d’accepter d’être président d’honneur de la Fédération d’autant qu’il est à la tête de la structure depuis sa création, le 13 septembre 1995. « Plusieurs sensibilités avaient besoin de s’exprimer au sein de la Fédération. C’est pour cela que le président des boulangers, Jean Baptiste Any, avait posé sa candidature lors de cette assemblée élective. Mais, on ne sait pour quelle raison il s’était retiré au profit de Souleymane Sanogo», a dit Lambert Douhouré.
Tout compte fait, l’une des conséquences de cette crise, c’est que les artisans perdent la subvention de 1,5 milliard FCFA du Cipe. Sur ce montant, 1 milliard FCFA est prévu pour le renforcement de capacité des membres de la Fédération, la promotion des associations membres, et l’organisation de la structure. Et 500 millions FCFA devraient servir à la formation du capital d’une structure qui va octroyer des crédits aux associations d’artisans, un fonds de garantie en somme. « Le Cipe nous demande d’organiser une assemblée pour renouveler les instances de la Fédération. C’est la seule condition qu’elle nous pose pour continuer de bénéficier de son projet», a-t-il précisé.
Seulement, voilà : Souleymane Sanogo, parti se faire traiter médicalement en France depuis mars dernier, n’est pas encore rentrée au pays.
Gomon Edmond