Les responsables et les travailleurs de Palmafrique ne sont pas prêts à baisser les bras dans le cadre de la procédure judiciaire qui les oppose depuis un moment à un opérateur économique qui, disent-ils «veut leur prendre leur entreprise». Le jeudi 27 septembre 2012, ils ont encore crié leur indignation face à la presse en zone 4. Sidi Koné, chef de l’ensemble Agro-industriel d’Anguédédou, avec à ses côtés Bolou Jean Claude, secrétaire général de Sylitrapalm et Doh Raymond, secrétaire général de Syntrapalm ont surtout décrié l’attitude de la justice ivoirienne qui avait débouté en appel, disent-ils, l’opérateur économique avant de suspendre l’arrêt no 588 du 13 juillet 2012 par la Cour suprême. Et d’autoriser par ailleurs l’Etat de Côte d’Ivoire et la société Saphipar à assigner la société Palmafrique à l’audience du 08 novembre 2012 à la Cour suprême. «Pour mettre fin définitivement à cette affaire, a suggéré M Koné, l’ensemble du personnel demande au président du Conseil d’administration, M Sama Coulibaly, et à la société Saphipar, de restituer à M Rémi Baïssé, le montant de 600 000 euros, soit 393 millions de Fcfa qu’il prétend avoir réglé entre les mains de l’office des faillites de Génève». Et de poursuivre : «Nous avions intenté un procès contre lui à Génève pour annuler cette vente. Le procès, c’est pour le 10 octobre. Les travailleurs de Palmafrique soutiendront leurs dirigeants au-delà des juridictions africaines. Je veux parler du tribunal du commerce de l’Ohada… Tous les experts sont unanimes pour dire que l’Aiglon Genève n’a jamais détenu d’actions de Saphipar, encore moins de Palmafrique et M Baïssé n’a jamais démontré le contraire» a déclaré le principal conférencier. Qui a ajouté ne pas comprendre la justice ivoirienne.
DIARRASSOUBA SORY
DIARRASSOUBA SORY