Abidjan (AIP) – Une convention de 262 milliards de FCFA a été signée lundi entre la France et la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la préparation du projet éducation-formation-emploi du contrat désendettement développement (C2D).
« Pour répondre à l’urgence des enjeux de l’éducation et de l’emploi et démarrer le projet au plus tôt, l’AFD, par cette convention, met à disposition de l’Etat ivoirien une subvention de 262 millions de FCFA finançant la venue d’un expert international qui accompagnera les ministères concernés dans le montage puis la coordination de ce projet », a affirmé l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre.
Après l’annulation sèche d’environ 600 milliards FCFA en juin, correspondant au stock des créances commerciales à la faveur de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, la France procédera à un allègement additionnel de la dette ivoirienne sous la forme de contrat désendettement développement successifs.
« Le C2D consiste pour la France à refinancer les remboursements de la Côte d’Ivoire sous forme de subventions qui viendront soutenir le programme national de développement ivoirien », a expliqué Georges Serre qui a précisé que le premier C2D, d’un montant de 413 milliards de FCFA portera sur six secteurs du Plan national de développement (PND) 2012-2015.
Le C2D financera notamment un projet éducation-formation-emploi d’un montant de 61 milliards de FCFA qui soutiendra la politique éducative et la politique nationale de l’emploi de l’Etat ivoirien, a indiqué l'ambassadeur. « Il sera l’un des premiers projets du C2D franco-ivoirien octroyés dès décembre 2012 », a-t-il ajouté, précisant que cela « témoigne de l’engagement du gouvernement ivoirien et de la France à ses côtés ».
Et ce, pour l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité du système éducatif dans toutes ses composantes, pour renforcer l’adéquation des formations avec les besoins de l’économie pour soutenir la croissance et enfin pour mieux accompagner les jeunes ivoiriens vers l’emploi, a fait savoir le diplomate français.
« Articulé avec les financements de la Banque mondiale et de l’Union européenne, ce projet ambitieux témoigne de la confiance des partenaires techniques et financiers dans la politique sectorielle conjointe des ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur initié en 2009 », a souligné, pour sa part, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi.
Saluant cet « acte historique », Charles Diby Koffi a annoncé que la Côte d’Ivoire aura une capacité d’absorption de près de 93 milliards de FCFA en 2013, au titre des fonds disponibles.
Le C2D est mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD). Il est piloté par la Primature ivoirienne avec l’appui du ministère de l’Economie et des Finances et du ministère du Plan et du Développement. Le C2D couvre les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, le secteur urbain avec l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan, le secteur des infrastructures de transport, les pistes rurales, les routes, le chemin de fer et le secteur de la justice pour un montant global de 630 millions d’Euros, soit 413 milliards de FCFA.
(AIP)
kkf/cmas
(AIP)
« Pour répondre à l’urgence des enjeux de l’éducation et de l’emploi et démarrer le projet au plus tôt, l’AFD, par cette convention, met à disposition de l’Etat ivoirien une subvention de 262 millions de FCFA finançant la venue d’un expert international qui accompagnera les ministères concernés dans le montage puis la coordination de ce projet », a affirmé l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre.
Après l’annulation sèche d’environ 600 milliards FCFA en juin, correspondant au stock des créances commerciales à la faveur de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, la France procédera à un allègement additionnel de la dette ivoirienne sous la forme de contrat désendettement développement successifs.
« Le C2D consiste pour la France à refinancer les remboursements de la Côte d’Ivoire sous forme de subventions qui viendront soutenir le programme national de développement ivoirien », a expliqué Georges Serre qui a précisé que le premier C2D, d’un montant de 413 milliards de FCFA portera sur six secteurs du Plan national de développement (PND) 2012-2015.
Le C2D financera notamment un projet éducation-formation-emploi d’un montant de 61 milliards de FCFA qui soutiendra la politique éducative et la politique nationale de l’emploi de l’Etat ivoirien, a indiqué l'ambassadeur. « Il sera l’un des premiers projets du C2D franco-ivoirien octroyés dès décembre 2012 », a-t-il ajouté, précisant que cela « témoigne de l’engagement du gouvernement ivoirien et de la France à ses côtés ».
Et ce, pour l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité du système éducatif dans toutes ses composantes, pour renforcer l’adéquation des formations avec les besoins de l’économie pour soutenir la croissance et enfin pour mieux accompagner les jeunes ivoiriens vers l’emploi, a fait savoir le diplomate français.
« Articulé avec les financements de la Banque mondiale et de l’Union européenne, ce projet ambitieux témoigne de la confiance des partenaires techniques et financiers dans la politique sectorielle conjointe des ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur initié en 2009 », a souligné, pour sa part, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi.
Saluant cet « acte historique », Charles Diby Koffi a annoncé que la Côte d’Ivoire aura une capacité d’absorption de près de 93 milliards de FCFA en 2013, au titre des fonds disponibles.
Le C2D est mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD). Il est piloté par la Primature ivoirienne avec l’appui du ministère de l’Economie et des Finances et du ministère du Plan et du Développement. Le C2D couvre les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, le secteur urbain avec l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan, le secteur des infrastructures de transport, les pistes rurales, les routes, le chemin de fer et le secteur de la justice pour un montant global de 630 millions d’Euros, soit 413 milliards de FCFA.
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kkf/cmas
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