30 personnes ont été arrêté le week end dernier, au Ghana. Les suspects ont été appréhendé, selon le site d’information Grafic, dans un camp d’entrainement clandestin dans le village Tongo-Dzemeni, situé dans la région du Volta. La plupart des suspects, selon les témoignages, ne parlent ni la langue locale, ni l’anglais. M. Lotsoo, le commandant de l’unité qui a mené l’opération, a raconté à la presse que son équipe est intervenue à la suite à des informations données par des villageois. Ces habitants de Tongo-Dzemeni avaient observé depuis un certain moment des mouvements suspects dans les forêts environnantes. Ce qui a poussé Accra à dépêcher un détachement militaire dans la région. Le vendredi dernier, aux environs de minuit, l’unité spéciale venue de la capitale, après avoir entendu des tirs dans la zone, est entrée en action. Au cours de l’opération, 30 suspects ont été appréhendés et conduits à Accra. Il s’agit des formateurs et leurs élèves. Parmi les suspects arrêtés, plusieurs individus avaient des motos qui portaient des plaques d’immatriculation non originaires de la région. Ces hommes, de sources proches du dossier, formaient de jeunes aux techniques de combat et au maniement des armes lourdes et légères dans ce camp d’entrainement. Ces jeunes gens, selon les témoins, ne sont pas des Ghanéens. Le lendemain, tous les suspects arrêtés qui n’avaient rien à voir avec cette affaire, ont été relâchés après avoir été interrogés. Apparemment, à Accra l’armée na pas voulu trop communiquer sur cette affaire. Mais ces informations ont été confirmées par le chef du Dzemeni, Togbe Amanyedzi Gati. Pour l’heure, l’on ne sait pas grand-chose sur l’identité et la nationalité des interpellés. Toutefois, comme l’on peut le constater, face à tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire, le gouvernement ghanéen a apparemment décidé d’ouvrir l’?il et de ne plus laisser faire. Il faut rappeler que depuis dix jours, la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana est fermée. Après l’attaque de Noé et de Port-Bouët, le gouvernement ivoirien a décidé pour des mesures de sécurité de fermer la frontière Est.
Jean-Claude Coulibaly
Jean-Claude Coulibaly