Présent à l’ouverture solennelle de la 2ème session ordinaire du Parlement, Bouréima Badini, ancien représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, donne ici les raisons de son retour en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui motive aujourd’hui votre présence à Yamoussoukro ?
J’ai été invité par le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire pour assister à la cérémonie de rentrée parlementaire. L’honneur m’a été fait et je suis donc là pour répondre à cette invitation pour laquelle je remercie très chaleureusement le président Guillaume Soro.
Qu’est-ce que cela vous fait de retrouver la Côte d’Ivoire qui semble avoir repris sa marche vers le développement ?
Je suis très heureux de la façon dont le pays est géré en ce moment, même si à mon avis, il y a quelques réglages à faire afin que le cap soit mis sur la réconciliation. D’une manière générale, les institutions sont en place, elles fonctionnent, les investisseurs sont de retour. Le pays est en train de retrouver la normalité et cela me fait chaud au cœur et je souhaite que le Tout-Puissant aide à la reconstruction de cette nation, non seulement pour le bonheur de la population mais aussi de toute la région ouest-africaine.
Certains partisans de Laurent Gbagbo refusent toujours d’emprunter le chemin de la réconciliation. Que pensez-vous qu’il faut faire pour les y amener ?
Je pense qu’il faut continuer à discuter avec les uns et les autres afin que chacun soit rassuré relativement à sa situation.
Le président Compaoré pourrait-il jouer un rôle dans ce sens ?
Le président Compaoré est toujours disponible. Nous n’avons jamais rompu les amarres avec qui que ce soit. Nous maintenons le contact avec tout le monde, nous sommes toujours à l’écoute parce qu’on ne peut pas avoir travaillé durant de si longues années dans un dossier aussi délicat que celui de la Côte d’Ivoire et être tout à fait absent. Nous essayons donc, autant que faire se peut, de donner quelques conseils, d’assister si nécessaire le processus de réconciliation. Je peux donc vous assurer que nous sommes tout à fait disponibles.
Rentré au Burkina, que devenez-vous ?
Pour l’instant, je suis à là la disposition du président Compaoré, je suis avec lui. Sinon, je suis en train de terminer mon rapport relativement à la précédente mission qu’il m’avait confiée en Côte d’Ivoire. J’en profite pour effectuer quelques missions pour le président du Faso. Je suis fréquent en Côte d’Ivoire où je viens discuter avec quelques amis, pour leur donner quelques conseils quand ils me sollicitent. Par ailleurs, je puis vous annoncer que je suis candidat à la députation dans ma région d’origine, dans le Yatenga, précisément à Ouahigouya. Comme vous le constatez, je suis loin de m’ennuyer.
Entretien réalisé par Marc Dossa, envoyé spécial à Yamoussoukro
Qu’est-ce qui motive aujourd’hui votre présence à Yamoussoukro ?
J’ai été invité par le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire pour assister à la cérémonie de rentrée parlementaire. L’honneur m’a été fait et je suis donc là pour répondre à cette invitation pour laquelle je remercie très chaleureusement le président Guillaume Soro.
Qu’est-ce que cela vous fait de retrouver la Côte d’Ivoire qui semble avoir repris sa marche vers le développement ?
Je suis très heureux de la façon dont le pays est géré en ce moment, même si à mon avis, il y a quelques réglages à faire afin que le cap soit mis sur la réconciliation. D’une manière générale, les institutions sont en place, elles fonctionnent, les investisseurs sont de retour. Le pays est en train de retrouver la normalité et cela me fait chaud au cœur et je souhaite que le Tout-Puissant aide à la reconstruction de cette nation, non seulement pour le bonheur de la population mais aussi de toute la région ouest-africaine.
Certains partisans de Laurent Gbagbo refusent toujours d’emprunter le chemin de la réconciliation. Que pensez-vous qu’il faut faire pour les y amener ?
Je pense qu’il faut continuer à discuter avec les uns et les autres afin que chacun soit rassuré relativement à sa situation.
Le président Compaoré pourrait-il jouer un rôle dans ce sens ?
Le président Compaoré est toujours disponible. Nous n’avons jamais rompu les amarres avec qui que ce soit. Nous maintenons le contact avec tout le monde, nous sommes toujours à l’écoute parce qu’on ne peut pas avoir travaillé durant de si longues années dans un dossier aussi délicat que celui de la Côte d’Ivoire et être tout à fait absent. Nous essayons donc, autant que faire se peut, de donner quelques conseils, d’assister si nécessaire le processus de réconciliation. Je peux donc vous assurer que nous sommes tout à fait disponibles.
Rentré au Burkina, que devenez-vous ?
Pour l’instant, je suis à là la disposition du président Compaoré, je suis avec lui. Sinon, je suis en train de terminer mon rapport relativement à la précédente mission qu’il m’avait confiée en Côte d’Ivoire. J’en profite pour effectuer quelques missions pour le président du Faso. Je suis fréquent en Côte d’Ivoire où je viens discuter avec quelques amis, pour leur donner quelques conseils quand ils me sollicitent. Par ailleurs, je puis vous annoncer que je suis candidat à la députation dans ma région d’origine, dans le Yatenga, précisément à Ouahigouya. Comme vous le constatez, je suis loin de m’ennuyer.
Entretien réalisé par Marc Dossa, envoyé spécial à Yamoussoukro