Le président de l’Assemblée nationale Soro Kigbafory Guillaume a présidé hier mercredi à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à la cérémonie d’ouverture de la 2ème session 2012 de l’Assemblée nationale. C’était en présence des présidents d’institutions de la Côte d’Ivoire et des représentants de plusieurs parlements africains. A cette occasion, il a lancé, au nom de la paix, une invite aux exilés.
L’ordre du jour de cette importante rencontre qui a réuni 245 députés sur les 249 que compte la Côte d’Ivoire était l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année 2012. Selon les prescriptions de la constitution ivoirienne, cette session qui se tient tous les premiers mercredi du mois d’octobre est dite session budgétaire. Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, dans son allocution, a fait savoir qu’il s’agira pour les députés, au cours des travaux, selon leur obligation constitutionnelle, de voter un budget équilibré, prévoyant les recettes nécessaires à la couverture intégrale des dépenses. Et de préciser qu’ils auront un délai de soixante-dix (70) jours pour se prononcer sur le projet de loi de finances que le gouvernement aura transmis aux députés. En d’autres termes, cette loi a pour but de prévoir les recettes et les dépenses de l’Etat pour l’année suivante.
Comme elle autorise la perception des recettes par l’Etat, elle doit obligatoirement être votée avant le début de l’année de référence. « En plus de cette loi de finances dite “initiale”, une loi de finances dite “rectificative” peut ensuite intervenir en cours d’année», a-t-il dit. Le président Guillaume Soro, dans le souci de mener les travaux avec rigueur, a interpellé les députés en ces termes :« l’examen de la loi de finances 2013 requiert, par ailleurs, que nous passions au peigne fin la gestion des crédits de chaque département ministériel pendant l’exercice précédent, en mobilisant vigilance, perspicacité, pertinence et probité, dans un esprit d’harmonie et de responsabilité. » Cette session ayant pour thème « Mettre le citoyen au cœur de l’action publique » permettra aux élus d’exprimer au gouvernement et de partager l’espoir des populations ivoiriennes. Au-delà, faire en sorte que les populations fassent corps avec leurs actions dans une interaction constante qui fera d’elles, les véritables acteurs et bénéficiaires des changements qualitatifs qu’ils poursuivront.
« L’ensemble de nos prérogatives constitutionnelles que sont : le vote de la loi, le contrôle de l’action gouvernementale et la représentation nationale, doivent avoir pour but essentiel, de « mettre le citoyen au cœur de l’action publique. Servir le citoyen et non se servir, telle doit être notre conduite de chaque instant, a-t-il conclu. Bien avant, dans un langage franc, le président de l’Assemblée nationale, au nom de la réconciliation s’est adressé aux exilés. Pour lui, la réconciliation nationale doit se faire avec tous les Ivoiriens sans exclusion. Mais, elle doit se fonder sur le pardon, l’humilité, la repentance et l’acceptation des uns et des autres, a-t-il précisé. Poursuivant, Guillaume Soro a expliqué que, reconnaitre une faute n’est pas un aveu de faiblesse et demander pardon est plutôt une qualité. Au nom de la paix, il a interpellé les exilés en ces termes : « dans le droit fil de la démarche du Chef de l’Etat, je demande, au nom de la représentation nationale, aux Ivoiriens qui sont à l’extérieur, volontairement exilés, de renoncer à tous projets sans issue et d’accepter d’occuper la place qui est la leur dans la République.
Les portes de la Côte d’Ivoire sont grandes ouvertes. Je demande aux bonnes volontés de se mettre en mission pour ramener nos frères ivoiriens, qui se sont éloignés un instant de la maison familiale. Les temps ont changé et ils doivent l’admettre. » Soro Guillaume s’est enfin réjoui de la présence d’une délégation de l’Assemblée nationale ghanéenne, conduite par le vice- président. « Votre présence à nos côtés, atteste de votre disponibilité et témoigne, s’il en était besoin, que les liens solides et séculaires qui unissent nos deux pays ont subsisté et qu’ils ont résisté aux tourments et péripéties de l’histoire. Les populations du Ghana et de la Côte d’Ivoire forment une seule et même famille et, comme dans une famille, il y a des hauts et des bas, mais c’est finalement vers le haut que nous allons. Votre présence ici et maintenant, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du Ghana, nous réconforte et augmente notre détermination à œuvrer de concert pour une réconciliation durable et sincère », a-t-il dit. Outre la délégation ghanéenne, il fallait noter la présence des représentants des parlements du Burkina Faso, conduits par son président, du Niger, de la Guinée Bissau, du Sénégal et du Mali.
Etienne Atta
(Envoyé spécial à Yamoussoukro)
L’ordre du jour de cette importante rencontre qui a réuni 245 députés sur les 249 que compte la Côte d’Ivoire était l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année 2012. Selon les prescriptions de la constitution ivoirienne, cette session qui se tient tous les premiers mercredi du mois d’octobre est dite session budgétaire. Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, dans son allocution, a fait savoir qu’il s’agira pour les députés, au cours des travaux, selon leur obligation constitutionnelle, de voter un budget équilibré, prévoyant les recettes nécessaires à la couverture intégrale des dépenses. Et de préciser qu’ils auront un délai de soixante-dix (70) jours pour se prononcer sur le projet de loi de finances que le gouvernement aura transmis aux députés. En d’autres termes, cette loi a pour but de prévoir les recettes et les dépenses de l’Etat pour l’année suivante.
Comme elle autorise la perception des recettes par l’Etat, elle doit obligatoirement être votée avant le début de l’année de référence. « En plus de cette loi de finances dite “initiale”, une loi de finances dite “rectificative” peut ensuite intervenir en cours d’année», a-t-il dit. Le président Guillaume Soro, dans le souci de mener les travaux avec rigueur, a interpellé les députés en ces termes :« l’examen de la loi de finances 2013 requiert, par ailleurs, que nous passions au peigne fin la gestion des crédits de chaque département ministériel pendant l’exercice précédent, en mobilisant vigilance, perspicacité, pertinence et probité, dans un esprit d’harmonie et de responsabilité. » Cette session ayant pour thème « Mettre le citoyen au cœur de l’action publique » permettra aux élus d’exprimer au gouvernement et de partager l’espoir des populations ivoiriennes. Au-delà, faire en sorte que les populations fassent corps avec leurs actions dans une interaction constante qui fera d’elles, les véritables acteurs et bénéficiaires des changements qualitatifs qu’ils poursuivront.
« L’ensemble de nos prérogatives constitutionnelles que sont : le vote de la loi, le contrôle de l’action gouvernementale et la représentation nationale, doivent avoir pour but essentiel, de « mettre le citoyen au cœur de l’action publique. Servir le citoyen et non se servir, telle doit être notre conduite de chaque instant, a-t-il conclu. Bien avant, dans un langage franc, le président de l’Assemblée nationale, au nom de la réconciliation s’est adressé aux exilés. Pour lui, la réconciliation nationale doit se faire avec tous les Ivoiriens sans exclusion. Mais, elle doit se fonder sur le pardon, l’humilité, la repentance et l’acceptation des uns et des autres, a-t-il précisé. Poursuivant, Guillaume Soro a expliqué que, reconnaitre une faute n’est pas un aveu de faiblesse et demander pardon est plutôt une qualité. Au nom de la paix, il a interpellé les exilés en ces termes : « dans le droit fil de la démarche du Chef de l’Etat, je demande, au nom de la représentation nationale, aux Ivoiriens qui sont à l’extérieur, volontairement exilés, de renoncer à tous projets sans issue et d’accepter d’occuper la place qui est la leur dans la République.
Les portes de la Côte d’Ivoire sont grandes ouvertes. Je demande aux bonnes volontés de se mettre en mission pour ramener nos frères ivoiriens, qui se sont éloignés un instant de la maison familiale. Les temps ont changé et ils doivent l’admettre. » Soro Guillaume s’est enfin réjoui de la présence d’une délégation de l’Assemblée nationale ghanéenne, conduite par le vice- président. « Votre présence à nos côtés, atteste de votre disponibilité et témoigne, s’il en était besoin, que les liens solides et séculaires qui unissent nos deux pays ont subsisté et qu’ils ont résisté aux tourments et péripéties de l’histoire. Les populations du Ghana et de la Côte d’Ivoire forment une seule et même famille et, comme dans une famille, il y a des hauts et des bas, mais c’est finalement vers le haut que nous allons. Votre présence ici et maintenant, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la délégation du Ghana, nous réconforte et augmente notre détermination à œuvrer de concert pour une réconciliation durable et sincère », a-t-il dit. Outre la délégation ghanéenne, il fallait noter la présence des représentants des parlements du Burkina Faso, conduits par son président, du Niger, de la Guinée Bissau, du Sénégal et du Mali.
Etienne Atta
(Envoyé spécial à Yamoussoukro)