En présence des rois, chefs coutumiers, des présidents d’institutions, l’Assemblée nationale a clos le vendredi 21 décembre 2012, sa deuxième session ordinaire. Le président de cette institution en a profité pour faire le bilan des activités. Aux députés, il a recommandé des actions de proximité au profit de la réconciliation nationale.
Les députés ivoiriens sont en vacance, mais ils pourraient être convoqués en cas d’urgence pour une session extraordinaire en prélude à la visite de Mme Christine Lagarde, directrice générale du FMI et sa délégation. Ces vacances officielles prendront fin début avril 2013. Toutefois, ils ne devront pas chômer dans leurs localités respectives, au vu du discours du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. «Il est de notre devoir de rester au plus près des populations qui sont nos mandants. Nous avons le devoir de leur porter les messages de paix, de réconciliation et de pardon», a souligné Guillaume Soro. Il en a profité pour justifier ses déplacements à l’extérieur comme à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, à savoir Dabou, Grand-Lahou, Kouto, Krinjabo dans le Sanwi… «Vous l’aurez donc remarqué, à chacune de ces étapes, j’ai pu livrer aux populations et à la jeunesse en particulier, ce message dont la teneur est demeurée la même, à savoir la paix et la réconciliation; deux conditions indispensables pour permettre à notre pays de connaître le développement tant attendu de tous et promis par le gouvernement. Ces visites vont se poursuivre», a-t-il indiqué. Quant au bilan de l’Assemblée nationale, après cette session, Guillaume Soro se dit satisfait.
«Au niveau du travail parlementaire proprement dit, cette session a permis d’examiner et d’adopter plusieurs textes importants pour la vie de notre Nation. Je dois reconnaître que, contrairement à la première session, celle-ci a été plutôt riche et intense, au point que certains l’ont trouvée surchargée. Ce sont au total vingt-quatre (24) loi qui ont été adoptées au cours de cette première année de la législature, dont seize (16) au cours de cette deuxième session. Déjà, vous pouvez me croire, un important travail a été réalisé… Sachez que la précédente législature a adopté en moyenne, onze (11) lois par an. C’est dire qu’un effort considérable a été fait. Je voudrais donc, de façon solennelle, féliciter Mesdames et Messieurs les députés pour ce travail», s’est-il réjoui. Selon lui, les débats quelque fois houleux qu’il y a eu entre les députés des différents groupes parlementaires, sont la preuve que l’Institution fonctionne bien. C’est pourquoi, prenant exemple sur la loi relative à la famille dont le blocage avait occasionné la dissolution du gouvernement, le président de l’Assemblée nationale a indiqué qu’elle n’a nullement entamé la cohésion des membres du parlement. «Je voudrais m’attarder, dans un regard rétrospectif, sur les conditions d’adoption de ce projet de loi qui, comme vous le savez, a fait couler beaucoup d’encres et de salives. De nombreuses réflexions qui ont été faites sur ce projet de Loi et les conséquences auxquelles il a donné lieu, ont particulièrement retenu mon attention. Il s’agit (…) de celle selon laquelle la procédure d’adoption de cette Loi aurait mis à mal l’indépendance de notre Institution. Une indépendance que j’avais, clamée haut et fort à l’ouverture de la 1ère session. Je voudrais juste faire remarquer que jamais cette indépendance n’a été mise en cause, d’autant que les discussions ont bel et bien eu lieu sur le projet de loi, des amendements ont été formulés et librement retirés par ceux qui les avaient introduits, et des voix se sont élevées contre le projet de texte. Mais la majorité étant le principe même de la démocratie, le projet de loi a finalement été adopté», a-t-il confié. De son analyse, il ressort que la dissolution du gouvernement ne doit être vue comme une immixtion du pouvoir exécutif, c`est-à-dire du Président de la République, dans le fonctionnement du pouvoir législatif détenu par l’Assemblée nationale. «L’Assemblée nationale a réaffirmé son indépendance et sa cohésion autour de l’intérêt général. A la limite, il faut saluer le sens démocratique du Président de la République. Car, à y voir de près, c’est à l’avantage de notre représentation nationale de savoir que le chef de l’Etat est à l’écoute du parlement», a conclu Guillaume Soro.
K. Hyacinthe
Les députés ivoiriens sont en vacance, mais ils pourraient être convoqués en cas d’urgence pour une session extraordinaire en prélude à la visite de Mme Christine Lagarde, directrice générale du FMI et sa délégation. Ces vacances officielles prendront fin début avril 2013. Toutefois, ils ne devront pas chômer dans leurs localités respectives, au vu du discours du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. «Il est de notre devoir de rester au plus près des populations qui sont nos mandants. Nous avons le devoir de leur porter les messages de paix, de réconciliation et de pardon», a souligné Guillaume Soro. Il en a profité pour justifier ses déplacements à l’extérieur comme à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, à savoir Dabou, Grand-Lahou, Kouto, Krinjabo dans le Sanwi… «Vous l’aurez donc remarqué, à chacune de ces étapes, j’ai pu livrer aux populations et à la jeunesse en particulier, ce message dont la teneur est demeurée la même, à savoir la paix et la réconciliation; deux conditions indispensables pour permettre à notre pays de connaître le développement tant attendu de tous et promis par le gouvernement. Ces visites vont se poursuivre», a-t-il indiqué. Quant au bilan de l’Assemblée nationale, après cette session, Guillaume Soro se dit satisfait.
«Au niveau du travail parlementaire proprement dit, cette session a permis d’examiner et d’adopter plusieurs textes importants pour la vie de notre Nation. Je dois reconnaître que, contrairement à la première session, celle-ci a été plutôt riche et intense, au point que certains l’ont trouvée surchargée. Ce sont au total vingt-quatre (24) loi qui ont été adoptées au cours de cette première année de la législature, dont seize (16) au cours de cette deuxième session. Déjà, vous pouvez me croire, un important travail a été réalisé… Sachez que la précédente législature a adopté en moyenne, onze (11) lois par an. C’est dire qu’un effort considérable a été fait. Je voudrais donc, de façon solennelle, féliciter Mesdames et Messieurs les députés pour ce travail», s’est-il réjoui. Selon lui, les débats quelque fois houleux qu’il y a eu entre les députés des différents groupes parlementaires, sont la preuve que l’Institution fonctionne bien. C’est pourquoi, prenant exemple sur la loi relative à la famille dont le blocage avait occasionné la dissolution du gouvernement, le président de l’Assemblée nationale a indiqué qu’elle n’a nullement entamé la cohésion des membres du parlement. «Je voudrais m’attarder, dans un regard rétrospectif, sur les conditions d’adoption de ce projet de loi qui, comme vous le savez, a fait couler beaucoup d’encres et de salives. De nombreuses réflexions qui ont été faites sur ce projet de Loi et les conséquences auxquelles il a donné lieu, ont particulièrement retenu mon attention. Il s’agit (…) de celle selon laquelle la procédure d’adoption de cette Loi aurait mis à mal l’indépendance de notre Institution. Une indépendance que j’avais, clamée haut et fort à l’ouverture de la 1ère session. Je voudrais juste faire remarquer que jamais cette indépendance n’a été mise en cause, d’autant que les discussions ont bel et bien eu lieu sur le projet de loi, des amendements ont été formulés et librement retirés par ceux qui les avaient introduits, et des voix se sont élevées contre le projet de texte. Mais la majorité étant le principe même de la démocratie, le projet de loi a finalement été adopté», a-t-il confié. De son analyse, il ressort que la dissolution du gouvernement ne doit être vue comme une immixtion du pouvoir exécutif, c`est-à-dire du Président de la République, dans le fonctionnement du pouvoir législatif détenu par l’Assemblée nationale. «L’Assemblée nationale a réaffirmé son indépendance et sa cohésion autour de l’intérêt général. A la limite, il faut saluer le sens démocratique du Président de la République. Car, à y voir de près, c’est à l’avantage de notre représentation nationale de savoir que le chef de l’Etat est à l’écoute du parlement», a conclu Guillaume Soro.
K. Hyacinthe