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Politique Publié le vendredi 13 décembre 2013 | Notre Voie

Loi de finances 2014: Le gouvernement veut affamer les anciens députés

© Notre Voie Par GNAMIEN
Assemblée Nationale : Séance d’information du Parlement sur la lutte contre la corruption
vendredi 25 Octobre. Abidjan. Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités (SNGRC) a organisé une Séance d’information du Parlement sur la lutte contre la corruption
La loi de finance 2014 que la commission des affaires économiques et financières de l’assemblée nationale examine ce matin réserve une grosse surprise aux députés de la législature 2000-2010.

En effet, alors qu’ils ont bénéficié pendant l’année 2013, d’allocations viagères accordées par le gouvernement, les députés de la législature précédente, qui sont de tous les bords, ont été proprement ignorés par le budget 2014. « L’annxe 11de la loi de finance qui concerne les institutions de la république ne mentionne nulle part nos allocations viagères encore moins nos pensions de retraite », déplore un ancien député.

Selon un document officiel signé par le président de l’assemblée nationale, le mandat des députés de la législature 2000 a pris fin en octobre 2010. Pourtant, pendant deux ans, en 2011 et 2012, les concernés qui n’ont pas été réélus, n’ont rien perçu. Ni allocation viagère, ni pension de retraite. Ils ont dû attendre l’année 2013 pour percevoir des allocations viagères. Pour l’année 2014 qui s’annonce, les anciens députés attendaient légitimement un rappel des deux années perdues. Mais que non ! Non seulement, ils n’auront pas ce rappel, mais plus grave, ils n’auront même plus les allocations viagères qu’ils ont touché pendant un an. « Qu’allons-nous devenir ? », s’interroge un autre ancien député qui ne comprend pas ce qui arrive. « Pendant dix ans pour certains, quinze ans pour d’autres, nous avons cotisé pour avoir droit à une pension de retraite ; on nous a prélevé 12% sur notre indemnité de parlementaire et maintenant on refuse de nous donner ce qui nous est dû, c’est quand même curieux », regrette-t-il.

En deux ans de galère, de nombreux anciens députés sont morts ou ont perdu des membres de leurs familles faute de moyens financiers.

Augustin Kouyo
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