ABIDJAN - Rappel des événements en Côte d`Ivoire depuis
l`arrestation de l`ex-président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011.
--2011--
- 11 avr: Laurent Gbagbo est arrêté à Abidjan après plus de quatre mois de
crise née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de
novembre 2010 en faveur d`Alassane Ouattara. Son arrestation par les Forces
républicaines (FRCI) de Ouattara intervient à l`issue d`une guerre de dix
jours dans Abidjan et plusieurs jours de bombardements de la force française
Licorne et de l`ONU.
Selon les nouvelles autorités et l`ONU, la crise postélectorale a fait
quelque 3.000 morts.
- 13 avr: Gbagbo est transféré à Korhogo, la grande ville du Nord. Le 23,
son épouse Simone est placée en résidence surveillée dans le Nord-Ouest.
- 6 mai: Ouattara prête serment comme président. Le 21, il est investi
devant une vingtaine de chefs d`Etat africains, le président français Nicolas
Sarkozy et le chef de l`ONU Ban Ki-moon.
- 27 mai: Des crimes continuent d`être commis dans l`Ouest (ONU). Selon la
force onusienne Onuci, plus d`un millier de personnes ont été tuées de
décembre à avril dans cette région. Les forces pro-Ouattara sont notamment
accusées.
- 1er juin: Nouveau gouvernement, toujours dirigé par Guillaume Soro, chef
des ex-rebelles qui durant la bataille ont formé l`essentiel des FRCI.
- 10 juin: Une commission d`enquête de l`ONU accuse les deux camps d`avoir
commis des violations qui "pourraient constituer des crimes contre l`humanité
et des crimes de guerre".
- 28 sept: Installation d`une Commission dialogue, vérité et réconciliation.
- 3O nov: Laurent Gbagbo est transféré et incarcéré à La Haye. La Cour
pénale internationale (CPI) le soupçonne d`être "coauteur indirect" de crimes
contre l`humanité commis par ses forces.
- 11 déc: Le parti de Ouattara obtient la majorité des sièges aux
législatives, boycottées par le camp Gbagbo.
--2012--
- 13 mars: Ouattara prend le ministère de la Défense dans le nouveau
gouvernement, dirigé par Jeannot Ahoussou-Kouadio, du parti de l`ex-président
Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI).
- 8 juin: Au moins 18 morts, dont dix civils et sept Casques bleus
nigériens de l`Onuci, lors d`une attaque d`hommes armés contre des villages
dans l`Ouest.
- août: L`armée est l`objet d`une vague d`attaques (une dizaine de morts) à
Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest. Le pouvoir accuse des partisans de
Gbagbo d`être derrière ces attaques, ce que dément le parti de l`ex-chef de
l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI). Ces violences sont suivies de
l`arrestation de plusieurs responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire
général du FPI, Laurent Akoun.
- 24 août: Le porte-parole en exil de Gbagbo, Justin Koné Katinan, est
arrêté au Ghana. La Côte d`Ivoire réclame son extradition. Fin septembre, il
est libéré puis de nouveau arrêté.
- 2 oct: Le premier grand procès lié à la crise postélectorale s`ouvre à
Abidjan pour juger notamment le général Brunot Dogbo Blé, pilier de l`appareil
sécuritaire du régime Gbagbo, pour l`assassinat du colonel-major à la retraite
Adama Dosso en mars 2011. Les débats reprennent le lendemain après avoir
évacué des questions de procédure.
l`arrestation de l`ex-président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011.
--2011--
- 11 avr: Laurent Gbagbo est arrêté à Abidjan après plus de quatre mois de
crise née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de
novembre 2010 en faveur d`Alassane Ouattara. Son arrestation par les Forces
républicaines (FRCI) de Ouattara intervient à l`issue d`une guerre de dix
jours dans Abidjan et plusieurs jours de bombardements de la force française
Licorne et de l`ONU.
Selon les nouvelles autorités et l`ONU, la crise postélectorale a fait
quelque 3.000 morts.
- 13 avr: Gbagbo est transféré à Korhogo, la grande ville du Nord. Le 23,
son épouse Simone est placée en résidence surveillée dans le Nord-Ouest.
- 6 mai: Ouattara prête serment comme président. Le 21, il est investi
devant une vingtaine de chefs d`Etat africains, le président français Nicolas
Sarkozy et le chef de l`ONU Ban Ki-moon.
- 27 mai: Des crimes continuent d`être commis dans l`Ouest (ONU). Selon la
force onusienne Onuci, plus d`un millier de personnes ont été tuées de
décembre à avril dans cette région. Les forces pro-Ouattara sont notamment
accusées.
- 1er juin: Nouveau gouvernement, toujours dirigé par Guillaume Soro, chef
des ex-rebelles qui durant la bataille ont formé l`essentiel des FRCI.
- 10 juin: Une commission d`enquête de l`ONU accuse les deux camps d`avoir
commis des violations qui "pourraient constituer des crimes contre l`humanité
et des crimes de guerre".
- 28 sept: Installation d`une Commission dialogue, vérité et réconciliation.
- 3O nov: Laurent Gbagbo est transféré et incarcéré à La Haye. La Cour
pénale internationale (CPI) le soupçonne d`être "coauteur indirect" de crimes
contre l`humanité commis par ses forces.
- 11 déc: Le parti de Ouattara obtient la majorité des sièges aux
législatives, boycottées par le camp Gbagbo.
--2012--
- 13 mars: Ouattara prend le ministère de la Défense dans le nouveau
gouvernement, dirigé par Jeannot Ahoussou-Kouadio, du parti de l`ex-président
Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI).
- 8 juin: Au moins 18 morts, dont dix civils et sept Casques bleus
nigériens de l`Onuci, lors d`une attaque d`hommes armés contre des villages
dans l`Ouest.
- août: L`armée est l`objet d`une vague d`attaques (une dizaine de morts) à
Abidjan, dans ses environs et dans l`Ouest. Le pouvoir accuse des partisans de
Gbagbo d`être derrière ces attaques, ce que dément le parti de l`ex-chef de
l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI). Ces violences sont suivies de
l`arrestation de plusieurs responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire
général du FPI, Laurent Akoun.
- 24 août: Le porte-parole en exil de Gbagbo, Justin Koné Katinan, est
arrêté au Ghana. La Côte d`Ivoire réclame son extradition. Fin septembre, il
est libéré puis de nouveau arrêté.
- 2 oct: Le premier grand procès lié à la crise postélectorale s`ouvre à
Abidjan pour juger notamment le général Brunot Dogbo Blé, pilier de l`appareil
sécuritaire du régime Gbagbo, pour l`assassinat du colonel-major à la retraite
Adama Dosso en mars 2011. Les débats reprennent le lendemain après avoir
évacué des questions de procédure.