Le Président ivoirien, Dr Alassane Ouattara, a subi le courroux intéressé des troubadours et scribes camerounais de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo. Depuis leur exil parisien, Calixthe Beyala et son compatriote Charles Onana ont sorti les griffes pour blesser le Président de l’État souverain de Côte d’Ivoire. Ils s’y sont donné à cœur joie, la légère Calixthe Beyala et son barbouze de compatriote, Charles Onana. Mais voilà que ces deux chasseurs de primes se bandent les yeux sur les forfaitures judiciaires de leur pays d’origine contre Michel Thierry Atangana. Condamné à nouveau à vingt ans après avoir passé quinze ans dans les geôles du régime de Paul Biya, les observateurs de la scène politique camerounaise et autres défenseurs des droits de l’homme attendent une investigation de la part de Charles Onana et des pamphlets de Calixthe Beyala. Au moment où les procès des tueurs de la République se déroulent à Abidjan, il serait juridiquement bien et bon que ces barbouzes camerounaises soient attraites devant les tribunaux. Car, les récents événements à la frontière avec le Ghana ont été la résultante des prophéties, des mots d’ordre camouflés de la part des pros Gbagbo mais aussi des écrits et autres propos de ces Camerounais qui ferment fortement les yeux sur le viol démocratique et judiciaire dans leur propre pays d’origine. Choquant le silence observé par ces troubadours panafricanistes pour qui des individus tels Laurent Gbagbo [qui paye bien] et autres braconniers de la démocratie sur le continent sont des modèles. D’où leur silence coupable face au déni de justice qui se déroule sous leurs yeux. Et qui malheureusement les laisse sans voix et leur fait perdre toute manipulation de l’écriture. Or pour la Côte d’Ivoire, pour brocarder Alassane Ouattara, Calixthe Beyala et Charles Onana, bien rémunérés pour leurs actes panafricains, ne se sont pas faits prier pour prendre la parole sans y avoir été invités. À croire que la maison du lointain voisin africain qui brûlait préoccupaient plus les pompiers des dictateurs plus que la sienne. Michel Thierry Atangana, Calixthe Beyala, Charles Onana et autres défenseurs des causes perdues devraient s’en saisir ; tout de même. L’éternel condamné est franco-camerounais comme Calixthe Beyala qui ne semble pas s’émouvoir de son sort. Ses sœurs et son fils n’ont sûrement pas de quoi payer les services de ces chasseurs de primes. Or dans le Cameroun de Biya, on juge et condamne à deux peines distinctes un même accusé pour un seul fait. Les Ivoiriens attendent les investigations de Charles Onana et les jérémiades de sa compatriote Calixthe Beyala sur cette affaire. La chaîne de télévision panafricaniste, Vox Africa qui diffuse et rediffuse a profusion des débats sur la Cote d’Ivoire est aussi attendue sur cette justice politicienne qui fait honte a l’Afrique.
Adam’s Regis Souaga
Adam’s Regis Souaga