Déminage, désarmement et destruction d’armes. Les services nationaux et internationaux spécialisés dans la sécurisation ont détruit des dizaines de tonnes d’engins explosifs après la crise postélectorale.
Des bombes, des grenades, des kalachnikovs, des roquettes Bv 21, des mines, … La masse de ces armes de tous calibres collectées en Côte d’Ivoire, après la crise postélectorale, est estimée à «une cinquantaine» de tonnes d’après les chiffres du service des mines de l’Opération des Nations unies. A ce jour, c’est à peu près 1900 armes qui ont été collectées et 600 autres détruites. Elles l’ont été grâce à la collaboration des forces de sécurité nationales et la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petits calibres (Comnat-Alpc). En général, la collecte des matériels explosifs dont des munitions se fait au cours du dépôt volontaire des armes par les ex-combattants ou tout autre détenteur illégal. Le ramassage se fait aussi au cours du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). Notons que de 2007 à 2011, 109.776 ex-combattants ont été profilés par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). Et que dans la seule période de mai à décembre de l’année dernière, il a enregistré 38.834 jeunes associés aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).
Un nouveau recensement des ex-combattants est, par ailleurs, en cours. L’opération a débuté le 19 septembre dans la région du Bafing où 721 démobilisés et jeunes associés ont été recensés, selon l’Institut national de la statistique (Ins), l’opérateur technique en charge de l’enrôlement. Dans la région du Kabadougou, toujours au Nord du pays, ce sont 1.276 recensés sur une population-cible de 2000 personnes. Dans le jargon du ministère auprès de la présidence de la République chargé de la Défense, sont concernés par l’opération les ex-combattants, les jeunes associés, les profilés, les immatriculés et ‘’autres‘’ ; toute personne ayant participé aux crises de septembre 2002 et de décembre 2010. Les dozos, ou chasseurs traditionnels, sont classés dans la dernière catégorie. Les armes collectées sont scellées à l’Onuci en attendant qu’une décision politique règle la question du transfert aux forces de sécurité ou de défense nationales. Toujours selon l’Isa – service des mines – la destruction de ces outils de guerre se fait à l’aide d’un équipement spécifique dont la puissance est hydraulique. Les armes sont morcelées ou brûlées.
Bidi Ignace
Des bombes, des grenades, des kalachnikovs, des roquettes Bv 21, des mines, … La masse de ces armes de tous calibres collectées en Côte d’Ivoire, après la crise postélectorale, est estimée à «une cinquantaine» de tonnes d’après les chiffres du service des mines de l’Opération des Nations unies. A ce jour, c’est à peu près 1900 armes qui ont été collectées et 600 autres détruites. Elles l’ont été grâce à la collaboration des forces de sécurité nationales et la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petits calibres (Comnat-Alpc). En général, la collecte des matériels explosifs dont des munitions se fait au cours du dépôt volontaire des armes par les ex-combattants ou tout autre détenteur illégal. Le ramassage se fait aussi au cours du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). Notons que de 2007 à 2011, 109.776 ex-combattants ont été profilés par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). Et que dans la seule période de mai à décembre de l’année dernière, il a enregistré 38.834 jeunes associés aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).
Un nouveau recensement des ex-combattants est, par ailleurs, en cours. L’opération a débuté le 19 septembre dans la région du Bafing où 721 démobilisés et jeunes associés ont été recensés, selon l’Institut national de la statistique (Ins), l’opérateur technique en charge de l’enrôlement. Dans la région du Kabadougou, toujours au Nord du pays, ce sont 1.276 recensés sur une population-cible de 2000 personnes. Dans le jargon du ministère auprès de la présidence de la République chargé de la Défense, sont concernés par l’opération les ex-combattants, les jeunes associés, les profilés, les immatriculés et ‘’autres‘’ ; toute personne ayant participé aux crises de septembre 2002 et de décembre 2010. Les dozos, ou chasseurs traditionnels, sont classés dans la dernière catégorie. Les armes collectées sont scellées à l’Onuci en attendant qu’une décision politique règle la question du transfert aux forces de sécurité ou de défense nationales. Toujours selon l’Isa – service des mines – la destruction de ces outils de guerre se fait à l’aide d’un équipement spécifique dont la puissance est hydraulique. Les armes sont morcelées ou brûlées.
Bidi Ignace