On ne peut pas être pris au sérieux dans le monde moderne si l’on n’applique pas la bonne gouvernance. On ne peut pas non plus appliquer ce concept sans un code de bonne gouvernance ». Ce sont par ces propos que docteur Traoré Bakary, président de la Commission gouvernance, éthique et responsabilité sociétale de la Cgeci (Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire), a ouvert la rencontre que cette structure a eue avec la presse, hier, à son siège du Plateau. Selon Mme Viviane Zunon Kipré, présidente du Conseil d’administration de Fraternité Matin, membre de cette Commission, et conférencière, «aujourd’hui, tant les entreprises publiques que privées s’engagent à respecter les règles de bonne gouvernance (…) l’effet attendu étant de faire reculer la corruption et d’améliorer l’environnement des affaires». Le thème central de cette conférence, porté sur «La responsabilité sociétales, des entreprises» a fait dire à la conférencière que la naissance de ce concept «consacre le retour de l’éthique et de la morale pour conférer au capitalisme un visage plus humain», à l’échelle mondiale. Pour, donc, mieux promouvoir la pratique de ce concept en entreprise, un « Code ivoirien de gouvernance d’entreprise et de responsabilité sociétale » a été édité par le Centre africain d’expertise en gouvernance des organisations (Gaco).
SYLVAIN TAKOUE
SYLVAIN TAKOUE