«Quoi qu’il arrive, nous tiendrons notre sit-in. Si le ministre nous donne le droit à la vie, s’il prend notre main pour visiter les camps de concentration, la BAE à Yopougon, la DST, l’EGES à Marcory, la MACA, s’il libère tous nos camarades qui sont dans les prisons à Korhogo, Boundiali, Katiola, Bouna, permet le retour d’exil de nos camarades, nous n’aurons aucune raison d’organiser ce sit-in...», («L’Inter»,1/10). Ce sont là, quelques propos de Koua Justin, le Sg par intérim de la jeunesse de l’ex-régime. Eh bien ses revendications ont été entièrement satisfaites: «Sit-in reporté sine die : Les dernières consignes de Koua Justin», pouvait-on lire dans les journaux, hier. Que s’est-il passé ? Mais rien! Sauf que selon le communiqué pondu par le FPI: «le Préfet d’Abidjan, s’exprimant au nom du ministre de l’Intérieur, a refusé d’assurer la protection et l’encadrement du sit-in de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien, prévu pour se dérouler le jeudi 4 octobre 2012...». Ah que la jeunesse parle!
Sabine K.
Sabine K.