ABIDJAN - Les frontières terrestres et maritimes de la Côte d`Ivoire avec le Ghana, fermées par Abidjan le 21 septembre après une attaque meurtrière, seront réouvertes lundi matin, a annoncé dimanche soir le ministre ivoirien de la Défense.
Le président ivoirien Alassane Ouattara "décide qu`à compter du lundi 8
octobre 2012 à 7H00 du matin (locales et GMT), les frontières terrestres et
maritimes soient réouvertes", a déclaré le ministre Paul Koffi Koffi en lisant
un communiqué sur la télévision publique RTI.
Depuis la fermeture des frontières, allégée dès le 24 septembre par la
réouverture des liaisons aériennes, "les deux pays frères ont renforcé leur
dispositif de sécurité le long de la frontière commune en vue d`empêcher toute
incursion", et M. Ouattara et son homologue ghanéen John Dramani Mahama "sont
restés en contact permanent", a ajouté M. Koffi.
La décision de fermer les frontières, instaurant un bras de fer entre
Abidjan et Accra, avait été prise quelques heures après une attaque du
poste-frontière ivoirien de Noé, à environ 170 km à l`est d`Abidjan, par des
hommes armés qui se sont ensuite repliés au Ghana, selon les autorités
ivoiriennes.
Cette fermeture a occasionné d`importantes difficultés pour les commerçants
des deux pays et les habitants de la zone frontalière.
La Côte d`Ivoire a subi depuis août une série d`attaques visant les forces
de sécurité, attribuées par le pouvoir à des partisans de l`ancien président
Laurent Gbagbo, ce que le camp Gbagbo a démenti.
De nombreux responsables politiques et militaires du régime déchu ont
trouvé refuge au Ghana, dont le porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, Justin
Koné Katinan, arrêté le 24 août à Accra, libéré puis de nouveau arrêté.
Abidjan réclame son extradition, un processus laborieux à l`issue incertaine.
Le président ghanéen avait promis, lors d`une visite à Abidjan le 5
septembre, qu`il ne permettrait pas que son pays serve de "base arrière" pour
déstabiliser son voisin ivoirien.
Cinq assaillants ont été tués et cinq arrêtés dans les combats autour du
poste de Noé, selon les autorités d`Abidjan, qui ont fait état d`un blessé
parmi leurs militaires.
Cette attaque est survenue après un mois d`accalmie, alors que la série
d`opérations meurtrières du mois d`août avait marqué le plus grave regain de
tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale de décembre
2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
tmo/et
Le président ivoirien Alassane Ouattara "décide qu`à compter du lundi 8
octobre 2012 à 7H00 du matin (locales et GMT), les frontières terrestres et
maritimes soient réouvertes", a déclaré le ministre Paul Koffi Koffi en lisant
un communiqué sur la télévision publique RTI.
Depuis la fermeture des frontières, allégée dès le 24 septembre par la
réouverture des liaisons aériennes, "les deux pays frères ont renforcé leur
dispositif de sécurité le long de la frontière commune en vue d`empêcher toute
incursion", et M. Ouattara et son homologue ghanéen John Dramani Mahama "sont
restés en contact permanent", a ajouté M. Koffi.
La décision de fermer les frontières, instaurant un bras de fer entre
Abidjan et Accra, avait été prise quelques heures après une attaque du
poste-frontière ivoirien de Noé, à environ 170 km à l`est d`Abidjan, par des
hommes armés qui se sont ensuite repliés au Ghana, selon les autorités
ivoiriennes.
Cette fermeture a occasionné d`importantes difficultés pour les commerçants
des deux pays et les habitants de la zone frontalière.
La Côte d`Ivoire a subi depuis août une série d`attaques visant les forces
de sécurité, attribuées par le pouvoir à des partisans de l`ancien président
Laurent Gbagbo, ce que le camp Gbagbo a démenti.
De nombreux responsables politiques et militaires du régime déchu ont
trouvé refuge au Ghana, dont le porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, Justin
Koné Katinan, arrêté le 24 août à Accra, libéré puis de nouveau arrêté.
Abidjan réclame son extradition, un processus laborieux à l`issue incertaine.
Le président ghanéen avait promis, lors d`une visite à Abidjan le 5
septembre, qu`il ne permettrait pas que son pays serve de "base arrière" pour
déstabiliser son voisin ivoirien.
Cinq assaillants ont été tués et cinq arrêtés dans les combats autour du
poste de Noé, selon les autorités d`Abidjan, qui ont fait état d`un blessé
parmi leurs militaires.
Cette attaque est survenue après un mois d`accalmie, alors que la série
d`opérations meurtrières du mois d`août avait marqué le plus grave regain de
tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale de décembre
2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
tmo/et