Il peut agir pour la paix puisqu’il vient d’en administrer la preuve. Le Ghana a donc renvoyé les premiers partisans de Laurent Gbagbo qui s’essayent à la déstabilisation de leur pays, la Côte d’Ivoire. Un signal fort qui prouve qu’aucun déstabilisateur n’est à l’abri. Les Ghanéens sont sans doute habités par le souci de ne pas apparaître comme un peuple inhospitalier. Mais, ici, il ne s’agit point d’hospitalité. On a affaire à des gens qui tuent, pillent pour le pouvoir. Les Justin Katinan Koné, Damana Pickas et autres Bertin Kadet, sont donc loin d’être suffisamment protégés contre un rapatriement vers la Côte d’Ivoire pour répondre des accusations d’actes subversifs. Car en plus, il faut compter avec la realpolitik dans une sous-région où les principaux pays sont solidaires des autorités ivoiriennes.
M. Dossa
M. Dossa