Voulant coûte que coûte faire entrer un réfrigérateur à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la femme de Laurent Akoun a provoqué une bagarre devant le pénitencier.
Ils ont failli en venir aux mains. Selon une source proche de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le Lt. Konaté Souleymane, coordinateur général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), au niveau de la prison, et la femme de Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), ont eu une chaude altercation samedi. N’eût été la présence des visiteurs, et l’intervention de gardes pénitentiaires et d’éléments Frci, l’empoignade, poursuit notre source, aurait pris une tournure aux conséquences imprévisibles. Ce jour-là, Mme Akoun a décidé de faire entrer un colis qualifié de suspect à l’intérieur de la Maca pendant que les gardes s’apprêtaient à fermer la prison. Ce mouvement suspect interpelle l’officier qui vient aux nouvelles. C’est à ce moment que certains gardes, visiblement complices de Mme Akoun, expliquent qu’il «s’agit d’un réfrigérateur». Le militaire s’oppose à l’entrée du colis au sein de la prison. Cela va provoquer la colère de la dame. Elle traite l’officier de tous les noms. Heureusement, celui-ci garde son calme. Il demande à ses éléments de repousser la bruyante visiteuse jusqu’en dehors du périmètre de la Maca « Le patron n’a pas reçu l’autorisation de la hiérarchie. En plus, lorsque certains prisonniers branchent le matériel électrique, il y a une baisse de tension. Nous avons confisqué le matériel. Après négociation, nous le leur avons remis», confie un garde pénitencier présent ce jour-là. Laurent Akoun, secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi, a été condamné à six mois de prison ferme pour trouble à l’ordre public, le 31 août dernier. Il était abonné aux déclarations incendiaires et aux appels à la désobéissance civile. Il avait surtout attiré l’attention sur lui par ses ‘’prophéties’’ d’une Côte d’Ivoire où le Fpi ferait «bientôt bouger les choses». «Ce n’est qu’une question de temps», aimait-il répéter lors de ses meetings. C’est donc pour lui rendre visite que son épouse s’est rendue à la Maca samedi dernier. Avec un réfrigérateur pour permettre à son mari de mener une vie de pacha dans cet établissement pénitentiaire.
Bahi K.
Ils ont failli en venir aux mains. Selon une source proche de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le Lt. Konaté Souleymane, coordinateur général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), au niveau de la prison, et la femme de Laurent Akoun, secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), ont eu une chaude altercation samedi. N’eût été la présence des visiteurs, et l’intervention de gardes pénitentiaires et d’éléments Frci, l’empoignade, poursuit notre source, aurait pris une tournure aux conséquences imprévisibles. Ce jour-là, Mme Akoun a décidé de faire entrer un colis qualifié de suspect à l’intérieur de la Maca pendant que les gardes s’apprêtaient à fermer la prison. Ce mouvement suspect interpelle l’officier qui vient aux nouvelles. C’est à ce moment que certains gardes, visiblement complices de Mme Akoun, expliquent qu’il «s’agit d’un réfrigérateur». Le militaire s’oppose à l’entrée du colis au sein de la prison. Cela va provoquer la colère de la dame. Elle traite l’officier de tous les noms. Heureusement, celui-ci garde son calme. Il demande à ses éléments de repousser la bruyante visiteuse jusqu’en dehors du périmètre de la Maca « Le patron n’a pas reçu l’autorisation de la hiérarchie. En plus, lorsque certains prisonniers branchent le matériel électrique, il y a une baisse de tension. Nous avons confisqué le matériel. Après négociation, nous le leur avons remis», confie un garde pénitencier présent ce jour-là. Laurent Akoun, secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi, a été condamné à six mois de prison ferme pour trouble à l’ordre public, le 31 août dernier. Il était abonné aux déclarations incendiaires et aux appels à la désobéissance civile. Il avait surtout attiré l’attention sur lui par ses ‘’prophéties’’ d’une Côte d’Ivoire où le Fpi ferait «bientôt bouger les choses». «Ce n’est qu’une question de temps», aimait-il répéter lors de ses meetings. C’est donc pour lui rendre visite que son épouse s’est rendue à la Maca samedi dernier. Avec un réfrigérateur pour permettre à son mari de mener une vie de pacha dans cet établissement pénitentiaire.
Bahi K.
