A la faveur de la Journée Mondiale de la Femme Rurale qui a lieu le 15 octobre, Mme Raymonde Goudou, Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, invite cette année tous les acteurs au développement à réfléchir sur le thème national : « les Femmes Rurales au cœur de la production vivrière et de la sécurité alimentaire».
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre demain 15 octobre 2012, la Journée Mondiale de la Femme Rurale. La promulgation du 15 octobre comme la Journée Mondiale de la Femme Rurale est née de la 4ème Conférence Mondiale sur la Femme, réalisée par les Nations-Unies à Beijing en septembre 1995. Ceci afin de signifier la reconnaissance mondiale des rôles multiples que jouent les femmes productrices, paysannes et ouvrières agricoles dans l’économie et dans la société en général et de mobiliser tous les acteurs locaux, les institutions en passant par les médias. Partout dans le monde, les femmes rurales jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire ainsi que dans le développement et la stabilité des campagnes. Et pourtant, leur contribution vitale au sein de la société est largement méconnue. Selon la Fondation du Sommet Mondial des Femmes, les femmes rurales représentent plus du quart (1/4) de la population mondiale. 500 millions de femmes vivent en-dessous du seuil de pauvreté en milieu rural. Les femmes produisent 60 à 80 % des aliments de base en Afrique subsaharienne. Elles sont à la tête de 60 % des ménages dans certaines régions d’Afrique et assurent 90 % des besoins des ménages en eau et en combustible. Enfin, les femmes se chargent de la totalité des opérations de transformation des aliments de base du ménage en Afrique. Ce rôle important qu’elles assument vaillamment a permis l’approvisionnement quotidien de nos marchés, même au plus fort de la crise post-électorale traversée par notre pays. C’est pourquoi, consciente de l’apport incommensurable des femmes rurales dans la sécurité alimentaire et la production vivrière en tant que détentrices du monopole de ce secteur, l’Organisation des Nations-Unies a décrété l’année 2012 comme l’année des Coopératives. Par ailleurs, la 56ème session de la Commission de la Condition de la Femme des Nations-Unies tenue du 27 au 29 février 2012 à New York a eu pour thème «l’autonomisation des Femmes Rurales et leur rôle dans l’élimination de la pauvreté et de la faim, le développement et le règlement des défis actuels». Aussi, le Gouvernement ivoirien invite t-il cette année tous les acteurs au développement à réfléchir sur le thème national : «les Femmes Rurales au cœur de la production vivrière et de la sécurité alimentaire». Le Gouvernement ivoirien s’est engagé concrètement dans le reprofilage des pistes villageoises, afin d’améliorer le quotidien de ces braves femmes rurales, de leur permettre d’écouler facilement leurs productions et de contribuer ainsi au redressement de l’économie nationale. Le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, à travers sa Direction des Institutions de Formation et d’Education Féminine, contribue à leur épanouissement intellectuel, en leur proposant l’accès à l’alphabétisation et à la formation à des petits métiers générateurs de revenus. La détermination des Femmes Rurales n’est plus à démontrer. Elles travaillent plus de 17 heures par jour presque sans interruption, avec des outils très souvent rudimentaires. C’est pourquoi, nous voulons inviter tous les partenaires au développement, les opérateurs économiques et toutes les bonnes volontés à se tourner vers les Femmes Rurales pour participer au coté du Gouvernement à la satisfaction de leurs besoins qui se résument à l’accès à l’eau potable, aux soins de santé, aux infrastructures routières, aux droits fonciers, aux crédits, aux garderies villageoises, à une meilleure plate-forme de commercialisation de leurs productions, à des structures de transformation des produits alimentaires.
Chers Compatriotes,
Au delà d’un appui structurel et financier, il est plus que nécessaire de fournir aux Femmes Rurales un environnement de paix et de quiétude qui leur permette de développer leurs propres capacités. Aussi, devrions-nous œuvrer, toutes et tous, à atteindre cette cohésion sociale si chère à nos cœurs, et permettre à ces femmes rurales de garantir la sécurité alimentaire des ménages, gage de l’équilibre familial, donc de stabilité de toute la Nation ivoirienne.
Je vous remercie.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre demain 15 octobre 2012, la Journée Mondiale de la Femme Rurale. La promulgation du 15 octobre comme la Journée Mondiale de la Femme Rurale est née de la 4ème Conférence Mondiale sur la Femme, réalisée par les Nations-Unies à Beijing en septembre 1995. Ceci afin de signifier la reconnaissance mondiale des rôles multiples que jouent les femmes productrices, paysannes et ouvrières agricoles dans l’économie et dans la société en général et de mobiliser tous les acteurs locaux, les institutions en passant par les médias. Partout dans le monde, les femmes rurales jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire ainsi que dans le développement et la stabilité des campagnes. Et pourtant, leur contribution vitale au sein de la société est largement méconnue. Selon la Fondation du Sommet Mondial des Femmes, les femmes rurales représentent plus du quart (1/4) de la population mondiale. 500 millions de femmes vivent en-dessous du seuil de pauvreté en milieu rural. Les femmes produisent 60 à 80 % des aliments de base en Afrique subsaharienne. Elles sont à la tête de 60 % des ménages dans certaines régions d’Afrique et assurent 90 % des besoins des ménages en eau et en combustible. Enfin, les femmes se chargent de la totalité des opérations de transformation des aliments de base du ménage en Afrique. Ce rôle important qu’elles assument vaillamment a permis l’approvisionnement quotidien de nos marchés, même au plus fort de la crise post-électorale traversée par notre pays. C’est pourquoi, consciente de l’apport incommensurable des femmes rurales dans la sécurité alimentaire et la production vivrière en tant que détentrices du monopole de ce secteur, l’Organisation des Nations-Unies a décrété l’année 2012 comme l’année des Coopératives. Par ailleurs, la 56ème session de la Commission de la Condition de la Femme des Nations-Unies tenue du 27 au 29 février 2012 à New York a eu pour thème «l’autonomisation des Femmes Rurales et leur rôle dans l’élimination de la pauvreté et de la faim, le développement et le règlement des défis actuels». Aussi, le Gouvernement ivoirien invite t-il cette année tous les acteurs au développement à réfléchir sur le thème national : «les Femmes Rurales au cœur de la production vivrière et de la sécurité alimentaire». Le Gouvernement ivoirien s’est engagé concrètement dans le reprofilage des pistes villageoises, afin d’améliorer le quotidien de ces braves femmes rurales, de leur permettre d’écouler facilement leurs productions et de contribuer ainsi au redressement de l’économie nationale. Le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, à travers sa Direction des Institutions de Formation et d’Education Féminine, contribue à leur épanouissement intellectuel, en leur proposant l’accès à l’alphabétisation et à la formation à des petits métiers générateurs de revenus. La détermination des Femmes Rurales n’est plus à démontrer. Elles travaillent plus de 17 heures par jour presque sans interruption, avec des outils très souvent rudimentaires. C’est pourquoi, nous voulons inviter tous les partenaires au développement, les opérateurs économiques et toutes les bonnes volontés à se tourner vers les Femmes Rurales pour participer au coté du Gouvernement à la satisfaction de leurs besoins qui se résument à l’accès à l’eau potable, aux soins de santé, aux infrastructures routières, aux droits fonciers, aux crédits, aux garderies villageoises, à une meilleure plate-forme de commercialisation de leurs productions, à des structures de transformation des produits alimentaires.
Chers Compatriotes,
Au delà d’un appui structurel et financier, il est plus que nécessaire de fournir aux Femmes Rurales un environnement de paix et de quiétude qui leur permette de développer leurs propres capacités. Aussi, devrions-nous œuvrer, toutes et tous, à atteindre cette cohésion sociale si chère à nos cœurs, et permettre à ces femmes rurales de garantir la sécurité alimentaire des ménages, gage de l’équilibre familial, donc de stabilité de toute la Nation ivoirienne.
Je vous remercie.
