ABIDJAN -- Après plusieurs semaines de fermeture suite à des attaques contre les positions des forces de défense et de sécurité ivoiriennes dans le sud-est frontalier, les frontières ivoiro-ghanéennes ont rouvert, sur décision du gouvernement ivoirien.
Pour plusieurs observateurs, la réouverture a créé une décrispation perceptible entre la Côte d`Ivoire et le Ghana.
"A un moment donné, on a assisté à des éclats de voix entre les autorités des deux pays, concernant notamment les deux faits que sont les attaques d`hommes armés dans la zone frontalière et l`affaire de l`extradition de Koné Katinan (porte-parole de l`ex-président Laurent Gbagbo)", a relevé Lambert Guédé, professeur de Droit dans une université privée.
EMBELLIE POLITIQUE ET ECONOMIQUE
Dans le ton de cette embellie politique, les autorités ghanéennes ont remis le 5 octobre dernier aux autorités ivoiriennes deux Ivoiriens acheteurs d`armes.
Par ailleurs, la justice ghanéenne, avait relâché l`ex-porte-parole de Gbagbo Koné Katinan qui faisait l`objet d`un mandat d`arrêt international lancé par les autorités ivoiriennes, provoquant une vague de colère chez certains responsables pro-Ouattara.
Mais M. Katinan a été de nouveau arrêté par la justice ghanéenne pour "crime de sang" et un procès relatif à son extradition est en attente.
Pour le président de l`Organisation non gouvernementale Solidarité action plus (SAP) Clément Adoua, la réouverture des frontières a non seulement créé une "détente" sur le plan politique, mais elle a également un impact positif sur le plan socio-économique.
"Les localités situées de part et d`autre de la frontière ont retrouvé l`ambiance des marchés qui les caractérisait. Le transport et les activités commerciales ont repris, au grand soulagement des populations ivoiriennes et ghanéennes", a noté M. Adoua.
A en croire celui-ci, la situation a pénalisé de nombreux citoyens, commerçants et voyageurs, qui se sont trouvés bloqués aux postes frontaliers.
"Parmi les nombreux voyageurs en attente figuraient des élèves et étudiants ivoiriens partis passer leurs vacances au Ghana et au Togo, et qui rentraient au pays par rapport à la rentrée des classes", a révélé Clément Adoua.
DENOUEMENT HEUREUX
"C`est un dénouement heureux. Tout est bien qui finit bien. Je pense que ceci n`est plus qu`un triste souvenir, et que les choses s`amélioreront davantage entre les deux pays frères", a-t-il conclu.
Le gouvernement ivoirien a ordonné depuis le 8 octobre la réouverture de toutes ses frontières avec le Ghana.
Les frontières ivoiriennes avec le Ghana avaient été fermées le 21 septembre à la suite d`attaques armées de groupes armés non identifiés qui ont fait au moins un blessé au sein de l`armée ivoirienne sur ses positions à l`est frontalier avec le Ghana et plus de cinq morts parmi les assaillants.
Plusieurs milliers d`Ivoiriens partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont exilés au Ghana depuis la crise post- électorale de 2010 et 2011.
Selon le gouvernement ivoirien, les assaillants venus le 21 septembre du Ghana se sont repliés dans le pays après leur forfait.
Lors d`une visite en Côte d`Ivoire, le président ghanéen John Dramani avait assuré que son pays ne servirait pas de base arrière à une quelconque action de déstabilisation du régime ivoirien.
Pour plusieurs observateurs, la réouverture a créé une décrispation perceptible entre la Côte d`Ivoire et le Ghana.
"A un moment donné, on a assisté à des éclats de voix entre les autorités des deux pays, concernant notamment les deux faits que sont les attaques d`hommes armés dans la zone frontalière et l`affaire de l`extradition de Koné Katinan (porte-parole de l`ex-président Laurent Gbagbo)", a relevé Lambert Guédé, professeur de Droit dans une université privée.
EMBELLIE POLITIQUE ET ECONOMIQUE
Dans le ton de cette embellie politique, les autorités ghanéennes ont remis le 5 octobre dernier aux autorités ivoiriennes deux Ivoiriens acheteurs d`armes.
Par ailleurs, la justice ghanéenne, avait relâché l`ex-porte-parole de Gbagbo Koné Katinan qui faisait l`objet d`un mandat d`arrêt international lancé par les autorités ivoiriennes, provoquant une vague de colère chez certains responsables pro-Ouattara.
Mais M. Katinan a été de nouveau arrêté par la justice ghanéenne pour "crime de sang" et un procès relatif à son extradition est en attente.
Pour le président de l`Organisation non gouvernementale Solidarité action plus (SAP) Clément Adoua, la réouverture des frontières a non seulement créé une "détente" sur le plan politique, mais elle a également un impact positif sur le plan socio-économique.
"Les localités situées de part et d`autre de la frontière ont retrouvé l`ambiance des marchés qui les caractérisait. Le transport et les activités commerciales ont repris, au grand soulagement des populations ivoiriennes et ghanéennes", a noté M. Adoua.
A en croire celui-ci, la situation a pénalisé de nombreux citoyens, commerçants et voyageurs, qui se sont trouvés bloqués aux postes frontaliers.
"Parmi les nombreux voyageurs en attente figuraient des élèves et étudiants ivoiriens partis passer leurs vacances au Ghana et au Togo, et qui rentraient au pays par rapport à la rentrée des classes", a révélé Clément Adoua.
DENOUEMENT HEUREUX
"C`est un dénouement heureux. Tout est bien qui finit bien. Je pense que ceci n`est plus qu`un triste souvenir, et que les choses s`amélioreront davantage entre les deux pays frères", a-t-il conclu.
Le gouvernement ivoirien a ordonné depuis le 8 octobre la réouverture de toutes ses frontières avec le Ghana.
Les frontières ivoiriennes avec le Ghana avaient été fermées le 21 septembre à la suite d`attaques armées de groupes armés non identifiés qui ont fait au moins un blessé au sein de l`armée ivoirienne sur ses positions à l`est frontalier avec le Ghana et plus de cinq morts parmi les assaillants.
Plusieurs milliers d`Ivoiriens partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont exilés au Ghana depuis la crise post- électorale de 2010 et 2011.
Selon le gouvernement ivoirien, les assaillants venus le 21 septembre du Ghana se sont repliés dans le pays après leur forfait.
Lors d`une visite en Côte d`Ivoire, le président ghanéen John Dramani avait assuré que son pays ne servirait pas de base arrière à une quelconque action de déstabilisation du régime ivoirien.