“J’ai retrouvé en rentrant dans la salle, cette formidable machine politique que symbolise le RDR. J’étais séduit de voir que ce parti, toujours plus fort et débout, est là à côté du Président Ouattara. J’étais étreint par l’émotion en rentrant dans la salle, parce que nous avons tenu beaucoup de réunion en Côte d’Ivoire. Nous avons été aux côtés du RDR dans les années de braise. En rentrant dans la salle, il y avait une phrase que nous avons eu le privilège de prononcer au congrès de 2008. Nous disions à l’époque : « que le RDR peut être symbolisé par un airbus ’’A 380’’ qui prenait toujours davantage d’altitude, toujours davantage d’altitude jusqu’au grand soir qui viendrait ». Il est vrai que ce grand soir est arrivé, parce que la démocratie a triomphé et le peuple de Côte d’Ivoire a retrouvé sa liberté dans la paix et dans la concorde. Nous ne pouvons ne pas évoquer le combat tenace du Président Alassane Ouattara, pour l’honneur, pour la dignité et la paix du peuple ivoirien. Pendant très longtemps, le Président s’est battu pour donner à la Côte d’Ivoire toute sa dignité. Aujourd’hui, nous voici arrivés au but. Mais du chemin reste encore à parcourir.
Je voudrais saluer la présence des partenaires occidentaux, des partenaires européens. Notamment la République fédérale d’Allemagne, représentée par le parti libéral allemand dont la machine de coopération politique est présentée ici la Fondation Friedrich Naumann, dont le directeur Afrique a fait lui-même le déplacement. La Fondation Westminster pour la démocratie qui est également le bras armé en matière de coopération politique internationale d’Angleterre, représentée ici par un ministre du cabinet britannique, le ministre Don Foster, dont nous saluons la présence. Je voudrais féliciter tout ce monde qui s’est mobilisé de Dakar à Johannesburg en passant par toutes les capitales. Je voudrais féliciter tout ce monde libéral qui s’est mobilisé entre 2008 et 2010 à Bruxelles, à Londres, à Berlin, un peu partout pour le triomphe de la démocratie dans votre pays, la Côte d’Ivoire. A tous, je dis un grand merci. Il était très difficile, il y a quelques années, de parler de libéralisme en Afrique. L’Afrique est sortie des indépendances avec des régimes socialisant. Pendant quarante ans, nous n’avons jamais pu sortir des chantiers de la dictature, des coups d’Etat et surtout de la pauvreté chronique qui est symbole de socialisme tout simplement. C’est dans les années 80, qu’un premier parti, le parti démocratique sénégalais (PDS) représenté par Me Abdoulaye Wade a fait son entrée à l’Internationale Libérale. C’est lui, qui par la suite, a parrainé le RDR pour être membre de l’Internationale Libérale. Malgré les vicissitudes de la vie politique, le président Wade demeure le leader incontesté du libéralisme panafricain. Aujourd’hui que nous avons son jeune frère Alassane Ouattara, que nous considérons comme le prochain leader incontesté du libéralisme, je voudrais dire que la jeunesse a un beau chantier avec des leaders charismatiques pour nous conduire vers le développement. Nous étions 12 partis il y a quelques années. Le Réseau libéral africain est devenu le plus grand regroupement de partis politiques d’Afrique avec près de 31 partis politiques. Je ne crois pas que les Socialistes aient fait autant, eux qui sont là depuis 1960.
Je voudrais terminer en remerciant les Ivoiriens pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé ».
Recueillis par Thiery Latt
Je voudrais saluer la présence des partenaires occidentaux, des partenaires européens. Notamment la République fédérale d’Allemagne, représentée par le parti libéral allemand dont la machine de coopération politique est présentée ici la Fondation Friedrich Naumann, dont le directeur Afrique a fait lui-même le déplacement. La Fondation Westminster pour la démocratie qui est également le bras armé en matière de coopération politique internationale d’Angleterre, représentée ici par un ministre du cabinet britannique, le ministre Don Foster, dont nous saluons la présence. Je voudrais féliciter tout ce monde qui s’est mobilisé de Dakar à Johannesburg en passant par toutes les capitales. Je voudrais féliciter tout ce monde libéral qui s’est mobilisé entre 2008 et 2010 à Bruxelles, à Londres, à Berlin, un peu partout pour le triomphe de la démocratie dans votre pays, la Côte d’Ivoire. A tous, je dis un grand merci. Il était très difficile, il y a quelques années, de parler de libéralisme en Afrique. L’Afrique est sortie des indépendances avec des régimes socialisant. Pendant quarante ans, nous n’avons jamais pu sortir des chantiers de la dictature, des coups d’Etat et surtout de la pauvreté chronique qui est symbole de socialisme tout simplement. C’est dans les années 80, qu’un premier parti, le parti démocratique sénégalais (PDS) représenté par Me Abdoulaye Wade a fait son entrée à l’Internationale Libérale. C’est lui, qui par la suite, a parrainé le RDR pour être membre de l’Internationale Libérale. Malgré les vicissitudes de la vie politique, le président Wade demeure le leader incontesté du libéralisme panafricain. Aujourd’hui que nous avons son jeune frère Alassane Ouattara, que nous considérons comme le prochain leader incontesté du libéralisme, je voudrais dire que la jeunesse a un beau chantier avec des leaders charismatiques pour nous conduire vers le développement. Nous étions 12 partis il y a quelques années. Le Réseau libéral africain est devenu le plus grand regroupement de partis politiques d’Afrique avec près de 31 partis politiques. Je ne crois pas que les Socialistes aient fait autant, eux qui sont là depuis 1960.
Je voudrais terminer en remerciant les Ivoiriens pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé ».
Recueillis par Thiery Latt
