Ambiance conviviale pour des échanges cordiaux. Hier après-midi, la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara a reçu, à son cabinet, situé à Cocody, les femmes de l’hémicycle ivoirien. Elles sont au total 28 à y siéger. Mais, c’est 26 députées qui ont effectué le déplacement chez Mme Ouattara. D’entrée, la First Lady a félicité ses illustres hôtes pour leur élection. « Continuez à mériter la confiance que les populations ont placée en vous. Battez-vous pour leur bien-être et pour que chaque Ivoirien ait de meilleures conditions de vie», a-t-elle indiqué. Toutefois, Mme Ouattara a regretté qu’à l’Assemblée Nationale, sur 255 députés, il n’y ait que 28 femmes, soit 11%. «C’est mieux que les années précédentes, mais ce n’est pas assez. Vous devez être les modèles des autres femmes qui hésitent encore à se présenter aux élections locales. Continuez à faire preuve au quotidien de la qualité des idées que vous défendez et de vos convictions en tant que femmes », a-t-elle conseillé.
Ensuite, Mme Dominique Ouattara a égrené ses actions au profit de ses concitoyens. D’une part, avec Children of Africa, et d’autre part, en tant que Première Dame de Côte d’Ivoire, auprès des populations vulnérables.
Ainsi a-t-elle rappelé que sa fondation, créée en 1998 et qui vient d’être déclarée d’utilité publique, cette année, intervient, à travers 11 pays d’Afrique, dans quatre secteurs : santé, éducation, les centres subventionnés et le social avec singulièrement l’aide aux femmes. Son plus grand projet actuellement, elle l’a avoué, c’est la construction d’un hôpital mère-enfant à Bingerville, qui sera financé par Children of Africa et bâti sur une parcelle de trois hectares. Il contribuera, à ses yeux, à réduire la mortalité maternelle et infantile, et surtout prendra en compte la problématique du VIH/sida relative à la mère et à l’enfant.
En tant que Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Ouattara a initié des actions de solidarité auprès des femmes et des enfants. Bien plus, elle est aujourd’hui à la phase finale d’un projet de microcrédit en faveur des femmes, en partenariat avec le ministère de l’Economie et des Finances, et celui de la Famille, de la Femme et de l’Enfant. Selon elle, ce fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) sera à un taux réduit de 12% TTC, et accessible à toutes les femmes, y compris celles n’ayant jamais pratiqué une activité lucrative. Son objectif, a-t-elle expliqué, est de « résorber le chômage de nos s?urs, d’améliorer leurs revenus et faciliter leur dépendance financière ». Le fonds, à l’en croire, pourra financer 6000 femmes la première année et 8000 la deuxième année. Il est doté, pour l’instant, d’une enveloppe d’un milliard de FCFA, fourni par le PPU (Programme Présidentiel d’Urgence) et devrait être effectif dès novembre 2012.
S’agissant de la lutte contre le travail des enfants, on note que Mme Dominique Ouattara, qui préside le Comité national de surveillance des actions de lutte contre ce phénomène, a, en collaboration avec le Comité interministériel, élaboré un Plan d’Action National, organisé un séminaire avec les préfets pour mieux les sensibiliser à ce problème, lancé récemment une campagne nationale de communication pour informer les populations. Des efforts récompensés par le reclassement de la Côte d’Ivoire dans la catégorie 2, dans le rapport du Département d’Etat américain sur la lutte contre la traite des personnes, signe, pour Mme Ouattara, « des avancées enregistrées en matière de lutte contre le travail des enfants ». Aux femmes parlementaires, la Première Dame fait part d’un voeu qui lui est cher : l’adoption d’une loi visant à rendre l’école obligatoire pour tous les enfants. «La place des enfants est à l’école et non dans la rue ou dans les plantations », a-t-elle martelé, tout en exhortant les députées à porter ce message auprès de leurs populations respectives. «Il ne s’agit pas d’empêcher les enfants d’apprendre des travaux socialisants, mais de les protéger contre l’exploitation et les travaux dangereux», a précisé Mme Ouattara. Peu avant, Mme Sako Sarah Fadiga, 1ère Vice-présidente de l’Assemblée nationale avait plaidé pour l’instauration d’un quota pour la présence des femmes dans les instances décisionnelles. « Au sein de l’hémicycle, nous allons faire des questions du genre et du quota, des préoccupations urgentes », a-t-elle promis, avant de féliciter Mme Ouattara pour ces actions humanitaires, la prise en charge des orphelins et démunis. « Nous souhaitons que le projet de l’hôpital mère-enfant se concrétise pour le bonheur de nos populations », a-t-elle conclu. Notons qu’au cours des échanges, Mme Ouattara et ses collaboratrices ont répondu sans détours aux préoccupations des femmes députées.
Y. Sangaré
Ensuite, Mme Dominique Ouattara a égrené ses actions au profit de ses concitoyens. D’une part, avec Children of Africa, et d’autre part, en tant que Première Dame de Côte d’Ivoire, auprès des populations vulnérables.
Ainsi a-t-elle rappelé que sa fondation, créée en 1998 et qui vient d’être déclarée d’utilité publique, cette année, intervient, à travers 11 pays d’Afrique, dans quatre secteurs : santé, éducation, les centres subventionnés et le social avec singulièrement l’aide aux femmes. Son plus grand projet actuellement, elle l’a avoué, c’est la construction d’un hôpital mère-enfant à Bingerville, qui sera financé par Children of Africa et bâti sur une parcelle de trois hectares. Il contribuera, à ses yeux, à réduire la mortalité maternelle et infantile, et surtout prendra en compte la problématique du VIH/sida relative à la mère et à l’enfant.
En tant que Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Ouattara a initié des actions de solidarité auprès des femmes et des enfants. Bien plus, elle est aujourd’hui à la phase finale d’un projet de microcrédit en faveur des femmes, en partenariat avec le ministère de l’Economie et des Finances, et celui de la Famille, de la Femme et de l’Enfant. Selon elle, ce fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) sera à un taux réduit de 12% TTC, et accessible à toutes les femmes, y compris celles n’ayant jamais pratiqué une activité lucrative. Son objectif, a-t-elle expliqué, est de « résorber le chômage de nos s?urs, d’améliorer leurs revenus et faciliter leur dépendance financière ». Le fonds, à l’en croire, pourra financer 6000 femmes la première année et 8000 la deuxième année. Il est doté, pour l’instant, d’une enveloppe d’un milliard de FCFA, fourni par le PPU (Programme Présidentiel d’Urgence) et devrait être effectif dès novembre 2012.
S’agissant de la lutte contre le travail des enfants, on note que Mme Dominique Ouattara, qui préside le Comité national de surveillance des actions de lutte contre ce phénomène, a, en collaboration avec le Comité interministériel, élaboré un Plan d’Action National, organisé un séminaire avec les préfets pour mieux les sensibiliser à ce problème, lancé récemment une campagne nationale de communication pour informer les populations. Des efforts récompensés par le reclassement de la Côte d’Ivoire dans la catégorie 2, dans le rapport du Département d’Etat américain sur la lutte contre la traite des personnes, signe, pour Mme Ouattara, « des avancées enregistrées en matière de lutte contre le travail des enfants ». Aux femmes parlementaires, la Première Dame fait part d’un voeu qui lui est cher : l’adoption d’une loi visant à rendre l’école obligatoire pour tous les enfants. «La place des enfants est à l’école et non dans la rue ou dans les plantations », a-t-elle martelé, tout en exhortant les députées à porter ce message auprès de leurs populations respectives. «Il ne s’agit pas d’empêcher les enfants d’apprendre des travaux socialisants, mais de les protéger contre l’exploitation et les travaux dangereux», a précisé Mme Ouattara. Peu avant, Mme Sako Sarah Fadiga, 1ère Vice-présidente de l’Assemblée nationale avait plaidé pour l’instauration d’un quota pour la présence des femmes dans les instances décisionnelles. « Au sein de l’hémicycle, nous allons faire des questions du genre et du quota, des préoccupations urgentes », a-t-elle promis, avant de féliciter Mme Ouattara pour ces actions humanitaires, la prise en charge des orphelins et démunis. « Nous souhaitons que le projet de l’hôpital mère-enfant se concrétise pour le bonheur de nos populations », a-t-elle conclu. Notons qu’au cours des échanges, Mme Ouattara et ses collaboratrices ont répondu sans détours aux préoccupations des femmes députées.
Y. Sangaré
