Le couple Côte d’Ivoire-France se porte à merveille. Et les relations entre les deux pays se bonifient au fil des années, depuis l’avènement du président Alassane Ouattara au pouvoir. Pour matérialiser cette bonne santé de la coopération entre Paris et Abidjan, l’Assemblée nationale française a fait don de 50 ordinateurs et des ouvrages juridiques à l’institution sœur ivoirienne. La cérémonie de remise, qui a eu lieu hier à l’Assemblée nationale, a été l’occasion pour l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, de réitérer l’engagement de son pays aux cotés de son ancienne colonie pour l’aider à fermer définitivement la parenthèse de la crise qu’elle a vécue. Selon lui, il y a désormais une relation de qualité entre la Côte d’Ivoire et la France. «Le don est une symbolique très forte (…) La manifestation se tient en présence du député Brouillard Méchani et le vice-président du groupe d’amitié entre la Côte d’Ivoire et la France, le député Pouria Amir Shahi. Là aussi, nous ouvrons des pistes importantes pour un travail fructueux dans le futur au niveau des groupes d’amitié. Sachez que l’exécutif que je représente ici sera aux cotés des deux institutions pour renforcer la coopération entre les deux pays», a-t-il rassuré. Et d’ajouter que l’Assemblée nationale ivoirienne assume des missions essentielles telles que l’exercice du pouvoir législatif et la contrôle de l’action gouvernementale. Il a précisé qu’au-delà, d’autres grands chantiers, au nombre desquels la reconstruction institutionnelle, la reforme du secteur économique, l’attendent. C’est pourquoi, il s’est dit disposé à être auditionné par les parlementaires ivoiriens pour apporter sa pierre à l’édification d’institutions crédibles et surtout d’une économie prospère en Côte d’Ivoire. Visiblement satisfait du geste de l’Assemblée nationale française, le président du parlement ivoirien, Guillaume Soro, a affirmé que les relations tumultueuses qui ont existées entre les deux pays dans le passé sont bel et bien rangées dans le placard de l’histoire. En effet, pour l’ex-Premier ministre, la coopération historique entre la Côte d’Ivoire et la France ne peut pas être remise en cause. «Le temps ont changé. Il y a une génération montante dans les deux pays. Le député Pouria est de la même génération que moi. Il a été président de l’Union nationale des étudiants en France exactement dans la même période où j’ai dirigé la FESCI. Cette longue amitié doit être mise au profit de nos deux institutions et le sentiment artificiel anti-français que les gens ont voulu créer en Côte d’Ivoire est derrière nous », est-t-il convaincu. Guillaume Soro s’est, en outre, engagé au renforcement des liens entre les parlements français et ivoiriens. Le président de l’Assemblée nationale a ensuite renouvelé son invitation à son homologue français, Claude Bartelon à se rendre sur les bords de la lagune Ebrié pour échanger avec les députés ivoiriens.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
