Les temps ne sont pas du tout roses pour plusieurs de ceux qui ont orchestré des crimes au cours de la grave crise qui a suivi le deuxième tour de l’élection présidentielle. Les pays de la sous-région, où ils se sont terrés, ont décidé de les arrêter et les mettre à la disposition de la justice.
Si au départ certains pays comme le Ghana ont opté pour le protectionnisme vis-à-vis de nombreux auteurs de crimes tant économiques que physiques, la situation semble avoir bien changé depuis que des pays comme le Togo ont donné le ton grâce à une parfaite collaboration avec la justice ivoirienne. Notamment l’arrestation du Commandant Séka Yapo Ansèlme le samedi 15 octobre 2011 ainsi que celle de Moïse Lida Kouassi suivie de extradition en juin dernier. Bien plus, un rapport d’experts de l’Onu a dénoncé l’entêtement du Ghana à vouloir protéger des criminels recherchés par la justice de leur. Il n’en fallait pas plus pour que le pays de Kwame N’Krumah accepte à son tour de collaborer avec la justice ivoirienne. Cette collaboration s’est matérialisée par l’arrestation de Justin Koné Katinan accusé par le pouvoir ivoirien de crimes économiques et meurtres. La décision d’extradition du porte-parole de l’ancien président Laurent Gbagbo fera l’objet d’un procès le 24 octobre prochain à Accra. En plus de l’arrestation de ce gros bonnet de la Refondation, la police ghanéenne a épinglé le week-end dernier au camp des réfugiés ivoiriens d’Ampain, 43 jeunes suspectés d’être des miliciens pro-Gbagbo. Parmi eux, 18 auront à répondre de leur participation active à la crise postélectorale devant la justice de leur pays hôte.
Le Libéria, un exemple de coopération
Avant le Ghana, le Libéria avait accédé à la demande de la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale. Avec notamment l’arrestation suivie de l’extradition de plusieurs seigneurs de guerre qui avaient organisé le massacre des populations civiles au cours de cette période sombre de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cette franche coopération judiciaire du Libéria avec son voisin ivoirien a permis l’arrêt, un tant soit peu des récurrentes attaques qui avaient cours dans la partie de la Côte d’Ivoire qui fait frontière avec le Libéria. Comme l’on peut le constater, ceux qui avaient pensé que les crimes qu’ils ont commis contre les populations au cours de la crise postélectorale resteraient impunis vont vite déchanter. Ils devront tous répondre de leurs actes quel que soit le lieu où ils se trouvent et le temps que cela prendra.
Ephraïm Aboubacar
Si au départ certains pays comme le Ghana ont opté pour le protectionnisme vis-à-vis de nombreux auteurs de crimes tant économiques que physiques, la situation semble avoir bien changé depuis que des pays comme le Togo ont donné le ton grâce à une parfaite collaboration avec la justice ivoirienne. Notamment l’arrestation du Commandant Séka Yapo Ansèlme le samedi 15 octobre 2011 ainsi que celle de Moïse Lida Kouassi suivie de extradition en juin dernier. Bien plus, un rapport d’experts de l’Onu a dénoncé l’entêtement du Ghana à vouloir protéger des criminels recherchés par la justice de leur. Il n’en fallait pas plus pour que le pays de Kwame N’Krumah accepte à son tour de collaborer avec la justice ivoirienne. Cette collaboration s’est matérialisée par l’arrestation de Justin Koné Katinan accusé par le pouvoir ivoirien de crimes économiques et meurtres. La décision d’extradition du porte-parole de l’ancien président Laurent Gbagbo fera l’objet d’un procès le 24 octobre prochain à Accra. En plus de l’arrestation de ce gros bonnet de la Refondation, la police ghanéenne a épinglé le week-end dernier au camp des réfugiés ivoiriens d’Ampain, 43 jeunes suspectés d’être des miliciens pro-Gbagbo. Parmi eux, 18 auront à répondre de leur participation active à la crise postélectorale devant la justice de leur pays hôte.
Le Libéria, un exemple de coopération
Avant le Ghana, le Libéria avait accédé à la demande de la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale. Avec notamment l’arrestation suivie de l’extradition de plusieurs seigneurs de guerre qui avaient organisé le massacre des populations civiles au cours de cette période sombre de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cette franche coopération judiciaire du Libéria avec son voisin ivoirien a permis l’arrêt, un tant soit peu des récurrentes attaques qui avaient cours dans la partie de la Côte d’Ivoire qui fait frontière avec le Libéria. Comme l’on peut le constater, ceux qui avaient pensé que les crimes qu’ils ont commis contre les populations au cours de la crise postélectorale resteraient impunis vont vite déchanter. Ils devront tous répondre de leurs actes quel que soit le lieu où ils se trouvent et le temps que cela prendra.
Ephraïm Aboubacar