Le peuple wê a demandé plusieurs choses. Au nombre desquelles, la publication des résultats de l’enquête parlementaire sur les évènements de septembre 2002, le retour de ses fils exilés, le départ des dozos. Il n’a pas totalement eu gain de cause sur ces points. Car, le président a fait comprendre que même si l’heure est au pardon, il est bon d’admettre que chacun a perdu un être cher dans les crises successives. Surtout qu’une Commission nationale d’enquête a enquêté sur les drames de la crise postélectorale. Les résultats de ses enquêtes seront soumis à l’Assemblée nationale. L’institution devrait aussi plancher sur les résultats de l’enquête parlementaire. Mais ce n’est pas si évident, puisque le président a dit douter que la commission d’alors ait rendu ses travaux. Sur la réconciliation, le président Ouattara a indiqué qu’elle ne se fera pas sans justice. Celui qui ne se reproche rien n’aura pas affaire à la justice. Raison de plus pour le président de demander le retour effectif des exilés. La justice fera le reste. Pour ce qui est du départ des dozos, Alassane Ouattara a laissé entendre qu’il ne se fera pas aussi automatiquement. Il va falloir les identifier d’abord, recaser certains dans leurs activités culturelles et procéder à leur retrait. S’agissant du problème des terres, en attendant qu’une nouvelle loi sur le foncier soit adoptée, le président de la République a demandé à ses hôtes, de continuer d’être hospitaliers.
BI
BI