L’organisation non gouvernementale, Transparency Justice, qui lutte contre la corruption dans le milieu judiciaire et l’indépendance de la justice, vient de voir son siège cambriolé, dans la nuit du 18 au 19 octobre dernier.
Cinq micro-ordinateurs C’est le butin qu’ont emporté des quidams qui ont visité tard dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre 2012 le siège de Transparency Justice situé, à la rue canebière à Cocody. Selon les informations que nous avons reçues, le vigile commis à la sécurité des lieux a été très rapidement maitrisé. Ligoté, il a regardé ces visiteurs « indésirables » opérés sans inquiétude. Les portes des bureaux ont été fracturées et passés au peigne fin, laissant tout en désordre. En plus, ils l’ont menacé avant de quitter les lieux. « Ton patron a les foutaises, il va voir », ont-ils proféré, avant de disparaitre dans la nature. Les polices judiciaire et scientifique ont été saisies et les enquêtes sont en cours pour démasquer les auteurs de ce cambriolage. Dans sa déposition, le vigile soutient que ces garçons donnaient l’impression d’avoir une connaissance des lieux. Faut-il le rappeler, Transparency s’est engagé dans la lutte pour l’assainissement du milieu judiciaire. Aussi, cet acte est-il intervenu le même jour où huit magistrats ont été suspendus pour corruption et extorsion de fonds. Y a t-il un lien entre ces deux affaires ? Se demandent les membres de ladite organisation. Quand on sait que cette structure ne dispose pas de fonds que recherchent ces visiteurs peu recommandables. C’est la 3ème attaque que cette structure a subi depuis l’inauguration de son siège le 21 mars 2008 en présence du ministre de la justice d’alors Koné Mamadou, actuel président de la Cour Suprême et du représentant du ministre de l’Economie et des Finances. La première attaque a eu lieu le 30 juin 2008,où 7 ordinateurs (7 écrans et 7 unités centrales) ont été emportés. La seconde, le 9 janvier 2009, les quidams, armes au poing, avaient escaladé la clôture pour accéder à la cour de l’organisation, mais les vigiles avaient réussi à les mettre en déroute. Cette ONG lance donc un appel à l’Etat, afin de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les biens et les personnes.
MARIE PAULE KOFFI
Cinq micro-ordinateurs C’est le butin qu’ont emporté des quidams qui ont visité tard dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre 2012 le siège de Transparency Justice situé, à la rue canebière à Cocody. Selon les informations que nous avons reçues, le vigile commis à la sécurité des lieux a été très rapidement maitrisé. Ligoté, il a regardé ces visiteurs « indésirables » opérés sans inquiétude. Les portes des bureaux ont été fracturées et passés au peigne fin, laissant tout en désordre. En plus, ils l’ont menacé avant de quitter les lieux. « Ton patron a les foutaises, il va voir », ont-ils proféré, avant de disparaitre dans la nature. Les polices judiciaire et scientifique ont été saisies et les enquêtes sont en cours pour démasquer les auteurs de ce cambriolage. Dans sa déposition, le vigile soutient que ces garçons donnaient l’impression d’avoir une connaissance des lieux. Faut-il le rappeler, Transparency s’est engagé dans la lutte pour l’assainissement du milieu judiciaire. Aussi, cet acte est-il intervenu le même jour où huit magistrats ont été suspendus pour corruption et extorsion de fonds. Y a t-il un lien entre ces deux affaires ? Se demandent les membres de ladite organisation. Quand on sait que cette structure ne dispose pas de fonds que recherchent ces visiteurs peu recommandables. C’est la 3ème attaque que cette structure a subi depuis l’inauguration de son siège le 21 mars 2008 en présence du ministre de la justice d’alors Koné Mamadou, actuel président de la Cour Suprême et du représentant du ministre de l’Economie et des Finances. La première attaque a eu lieu le 30 juin 2008,où 7 ordinateurs (7 écrans et 7 unités centrales) ont été emportés. La seconde, le 9 janvier 2009, les quidams, armes au poing, avaient escaladé la clôture pour accéder à la cour de l’organisation, mais les vigiles avaient réussi à les mettre en déroute. Cette ONG lance donc un appel à l’Etat, afin de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les biens et les personnes.
MARIE PAULE KOFFI