Le mardi 30 octobre 2012, se tiendra au tribunal de la Cour pénale internationale (CPI), conformément aux règles et procédures régissant cette institution, précisément les articles 60(2) et 58(1) du statut de Rome, une audience publique, « afin de recevoir les observations en vue d’une décision sur le maintien en détention ou la libération » du Président Laurent Gbagbo. Le Dr Boga Sako Gervais a fait une analyse sur les chances de la libération de l’ex-candidat LMP à l’élection présidentielle d’octobre 2010.
Sur décision rendue publique par la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, Juge unique de la Chambre préliminaire 1 de la CPI, le 19 octobre 2012, l’audience du 30 octobre 2012, tournera autour des observations en vue d’une décision sur le maintien en détention ou la libération de Laurent Gbagbo. Selon Boga Sako Gervais, président de la Fondation ivoirienne pour les droits de l’Homme et la vie politique (FIDHOP), il y a des raisons d’espérer la libération du Président Laurent Gbagbo. Pour lui, le simple fait de convoquer une audience exclusivement consacrée à la libération ou au maintien du Président Laurent Gbagbo en détention, signifie que sa présence dans la prison de Scheveningen pose des problèmes. Et le fait d’en discuter publiquement est déjà une victoire pour la CPI elle-même. Mais, il s’agit aussi, dira Boga Sako Gervais, ‘’d’une victoire pour M. Laurent Gbagbo et tous ceux qui croient en son innocence’’. La FIDHOP pense que Laurent Gbagbo n’est ni un chef de guerre, ni un criminel ou un tueur, ni un dictateur ; comme on a voulu le faire croire au monde. Pris sous cet angle, ‘’ Laurent Gbagbo doit en effet être libéré ! Parce qu’il est plutôt un pur démocrate, qui aura consacré toute sa vie, à instaurer les principes et règles démocratiques dans un pays africain, la Côte d’Ivoire ; qui aura traversé avec sa famille et ses amis politiques, des humiliations des plus inimaginables en tant qu’opposant politique ; qui aura maintes fois été emprisonné ; mais qui, devenu Président de la République, aura su respecter ses adversaires politiques, préférant les affronter par le verbe et dans les urnes, plutôt que de lancer des mandats d’arrêts contre eux ou de les faire assassiner’’. Mieux, le président de la FIDHOP dans son analyse, explique que Laurent Gbagbo doit être libéré parce qu’il est ‘’un Président de la République qui a régulièrement été élu au suffrage universel direct lors de la présidentielle d’octobre 2000, qui, sans contrainte aucune, a formé un gouvernement d’ouverture en 2001 ; mais, qui a subi un coup d’Etat manqué mué en rébellion armée depuis le 19 septembre 2002 ; et qui, dès octobre 2005, a dû affronter, seul contre tous, la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’UA et surtout l’ONU, dont les résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité visaient à le dépouiller de tous les pouvoirs que confère la Constitution ivoirienne au Président de la République’’. Boga Sako Gervais estime que le fait que l’ex-candidat de LMP soit désigné «co-auteur indirect» de certains crimes par le Procureur de la CPI, ‘’il ne peut être maintenu en prison, pendant que d’autres co-auteurs directs, tels les ministres de la Défense et de l’Intérieur dans son dernier gouvernement, le chef d’Etat-major des armées, le commandant supérieur de la Gendarmerie et le directeur général de la police nationale sont en liberté’’. Tirant une conclusion de cette analyse, le président de la FIDHOP en déduira que Laurent Gbagbo mérite de jouir de la présomption d’innocence et donc de sa liberté, au même titre que ses collaborateurs d’hier ; pourvu qu’il réponde toujours présent aux audiences. Avant d’affirmer que la stabilité de la Côte d’Ivoire est liée à la libération de Laurent Gbagbo : «De sa libération dépendent la Réconciliation nationale, la Paix et la Stabilité de la Côte d’Ivoire».
Dosso Villard
Sur décision rendue publique par la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, Juge unique de la Chambre préliminaire 1 de la CPI, le 19 octobre 2012, l’audience du 30 octobre 2012, tournera autour des observations en vue d’une décision sur le maintien en détention ou la libération de Laurent Gbagbo. Selon Boga Sako Gervais, président de la Fondation ivoirienne pour les droits de l’Homme et la vie politique (FIDHOP), il y a des raisons d’espérer la libération du Président Laurent Gbagbo. Pour lui, le simple fait de convoquer une audience exclusivement consacrée à la libération ou au maintien du Président Laurent Gbagbo en détention, signifie que sa présence dans la prison de Scheveningen pose des problèmes. Et le fait d’en discuter publiquement est déjà une victoire pour la CPI elle-même. Mais, il s’agit aussi, dira Boga Sako Gervais, ‘’d’une victoire pour M. Laurent Gbagbo et tous ceux qui croient en son innocence’’. La FIDHOP pense que Laurent Gbagbo n’est ni un chef de guerre, ni un criminel ou un tueur, ni un dictateur ; comme on a voulu le faire croire au monde. Pris sous cet angle, ‘’ Laurent Gbagbo doit en effet être libéré ! Parce qu’il est plutôt un pur démocrate, qui aura consacré toute sa vie, à instaurer les principes et règles démocratiques dans un pays africain, la Côte d’Ivoire ; qui aura traversé avec sa famille et ses amis politiques, des humiliations des plus inimaginables en tant qu’opposant politique ; qui aura maintes fois été emprisonné ; mais qui, devenu Président de la République, aura su respecter ses adversaires politiques, préférant les affronter par le verbe et dans les urnes, plutôt que de lancer des mandats d’arrêts contre eux ou de les faire assassiner’’. Mieux, le président de la FIDHOP dans son analyse, explique que Laurent Gbagbo doit être libéré parce qu’il est ‘’un Président de la République qui a régulièrement été élu au suffrage universel direct lors de la présidentielle d’octobre 2000, qui, sans contrainte aucune, a formé un gouvernement d’ouverture en 2001 ; mais, qui a subi un coup d’Etat manqué mué en rébellion armée depuis le 19 septembre 2002 ; et qui, dès octobre 2005, a dû affronter, seul contre tous, la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’UA et surtout l’ONU, dont les résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité visaient à le dépouiller de tous les pouvoirs que confère la Constitution ivoirienne au Président de la République’’. Boga Sako Gervais estime que le fait que l’ex-candidat de LMP soit désigné «co-auteur indirect» de certains crimes par le Procureur de la CPI, ‘’il ne peut être maintenu en prison, pendant que d’autres co-auteurs directs, tels les ministres de la Défense et de l’Intérieur dans son dernier gouvernement, le chef d’Etat-major des armées, le commandant supérieur de la Gendarmerie et le directeur général de la police nationale sont en liberté’’. Tirant une conclusion de cette analyse, le président de la FIDHOP en déduira que Laurent Gbagbo mérite de jouir de la présomption d’innocence et donc de sa liberté, au même titre que ses collaborateurs d’hier ; pourvu qu’il réponde toujours présent aux audiences. Avant d’affirmer que la stabilité de la Côte d’Ivoire est liée à la libération de Laurent Gbagbo : «De sa libération dépendent la Réconciliation nationale, la Paix et la Stabilité de la Côte d’Ivoire».
Dosso Villard