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Société Publié le mercredi 24 octobre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Fête de la Tabaski / A cause du prix des moutons : Les fidèles traînent les pas

© L’intelligent d’Abidjan Par EMMA
Activités gouvernementales : Le ministre Kobenan Innocent Adjoumani visite l’abattoir de Port-Bouet.
Vendredi 19 aout 2011. Abidjan. Le ministre des Ressources Animales et Halieutiques Kobenan Innocent Adjoumani s’est rendu à l’abattoir de Port-Bouet.
Depuis le week-end du 20 octobre 2012, une centaine de camions (160 au total) a traversé les frontières ivoiriennes en provenance du Mali pour certains et même du Tchad pour d’autres. La journée d’aujourd’hui mercredi 24 octobre 2012, devrait sonner le clou de l’arrivée des camions et wagons (50) venus approvisionner le marché ivoirien, à 3 jours de la fête de la Tabaski. Aux dires de quelques importateurs de bétail, l’approvisionnement en bétail du marché ivoirien pour la fête de Tabaski 2012, est une tâche périlleuse. La raison, la crise militaro-politique qui secoue le Mali. Depuis près de 6 mois, le nord du Mali est occupé par des islamistes. Il est alors difficile de s’y rendre pour approvisionner le marché. Pour ces raisons, poursuivent des importateurs, le prix de la vente au détail ne sera pas accessible pour toutes les bourses. En effet, il faut débourser entre 75000 et 300000 FCFA pour avoir un animal cette année. Ce sont des clients désabusés qui sont rencontrés sur les sites de vente. Du côté des vendeurs, assez de paramètres sont à prendre en compte, pour justifier le prix élevé de cette année. La location de l’espace, la nourriture des animaux et les taxes municipales sont de nature à maintenir les prix en hausse. Selon K. Lassina, de la Confédération des exportateurs de bétail et viande que nous avons rencontré à l’abattoir de Port-Bouët, il y a suffisamment de têtes pour satisfaire le marché ivoirien. Cependant, des facteurs internes (taxes) et externes (situation sociopolitique au Mali, commande forte au Nigéria) font que les prix sont particulièrement élevés cette année. «Les années passées, on trouvait un mouton ‘’comestible’’ à 50.000 FCFA. Aujourd’hui, il faut au minimum 80.000 francs. J’espère toutefois, qu’au fur et à mesure qu’on se rapproche de la fête, les prix vont baisser, car personne n’a envie de voir ses bêtes lui rester dans les mains», a souligné M. Lassina.

OG
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