Nous, Première Dame de la République de Côte d’Ivoire et Première Dame du Burkina Faso, réunies à Ouagadougou du 23 au 24 octobre 2012, dans le cadre du renforcement de la coopération entre nos deux Etats en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
Rappelant les liens historiques d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux peuples,
Constatant l’ampleur du phénomène de la traite transfrontalière des enfants à des fins d’exploitation de leur travail en Afrique de l’Ouest ;
Préoccupées par la persistance du phénomène, malgré le renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant par nos Etats respectifs, à travers la prise de lois spécifiques et la ratification des Conventions Internationales et sous-régionales en matière de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants, notamment :
• la Convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail sur les pires formes du travail des enfants de 1999 ;
• la Convention n° 138 de l’Organisation Internationale du Travail sur l’âge minimum d’admission à l’emploi de 1973 ;
• la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 ;
• la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée de 2000 ;
• La Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981 ;
• La Charte Africaine des droits et du bien-être de l’enfant de 1990 ;
• L’Accord Multilatéral de coopération en matière de lutte contre la traite des enfants en Afrique de l’Ouest de 2005 ;
Dénonçant avec fermeté la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants, comme des atteintes intolérables aux Droits des enfants, mettant en péril leur plein épanouissement et leur survie ;
Reconnaissant que l`enfant victime de traite a besoin de mesures spéciales de protection pour son développement, son bien-être et son épanouissement ;
Convaincues de la nécessité d’agir en amont contre la traite transfrontalière des enfants, afin d’empêcher que ceux-ci ne soient victimes d’exploitation et astreints aux pires formes de travail, à la mendicité et aux abus sexuels ;
S`inspirant des accords bilatéraux et multilatéraux de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
Convaincues qu`un accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, constitue un outil nécessaire pour l`élimination de la traite des enfants ;
Exprimant notre solidarité et notre soutien aux efforts déployés par les gouvernements de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, pour l’élimination de la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants ;
Affirmons notre engagement à :
1. Mener des actions concertées contre la traite transfrontalières des enfants ;
2. Inciter les gouvernements de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, à renforcer les mécanismes nationaux de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation ;
3. Soutenir la signature et la mise en œuvre d’un accord de coopération entre nos deux Etats en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
4. Suivre et évaluer la mise en œuvre de l’accord de coopération entre nos deux Etats en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
5. Renforcer les actions de sensibilisation dans nos pays respectifs en vue d’une prise de conscience nationale des dangers de la traite, de l’exploitation et des pires formes de travail des enfants ;
6. Conduire des plaidoyers auprès de nos homologues de la sous-région ouest africaine, afin d’obtenir leur implication dans les actions de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants ;
Décidons de la signature en janvier 2013 à Abidjan, d’un Accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants.
Fait à Ouagadougou, le 24 Octobre 2012
Pour la République de Côte d’Ivoire
Dominique OUATTARA
Première Dame
Pour le Burkina Faso
Chantal COMPAORE
Première Dame
Rappelant les liens historiques d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux peuples,
Constatant l’ampleur du phénomène de la traite transfrontalière des enfants à des fins d’exploitation de leur travail en Afrique de l’Ouest ;
Préoccupées par la persistance du phénomène, malgré le renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant par nos Etats respectifs, à travers la prise de lois spécifiques et la ratification des Conventions Internationales et sous-régionales en matière de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants, notamment :
• la Convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail sur les pires formes du travail des enfants de 1999 ;
• la Convention n° 138 de l’Organisation Internationale du Travail sur l’âge minimum d’admission à l’emploi de 1973 ;
• la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 ;
• la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée de 2000 ;
• La Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981 ;
• La Charte Africaine des droits et du bien-être de l’enfant de 1990 ;
• L’Accord Multilatéral de coopération en matière de lutte contre la traite des enfants en Afrique de l’Ouest de 2005 ;
Dénonçant avec fermeté la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants, comme des atteintes intolérables aux Droits des enfants, mettant en péril leur plein épanouissement et leur survie ;
Reconnaissant que l`enfant victime de traite a besoin de mesures spéciales de protection pour son développement, son bien-être et son épanouissement ;
Convaincues de la nécessité d’agir en amont contre la traite transfrontalière des enfants, afin d’empêcher que ceux-ci ne soient victimes d’exploitation et astreints aux pires formes de travail, à la mendicité et aux abus sexuels ;
S`inspirant des accords bilatéraux et multilatéraux de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
Convaincues qu`un accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, constitue un outil nécessaire pour l`élimination de la traite des enfants ;
Exprimant notre solidarité et notre soutien aux efforts déployés par les gouvernements de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, pour l’élimination de la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants ;
Affirmons notre engagement à :
1. Mener des actions concertées contre la traite transfrontalières des enfants ;
2. Inciter les gouvernements de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, à renforcer les mécanismes nationaux de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation ;
3. Soutenir la signature et la mise en œuvre d’un accord de coopération entre nos deux Etats en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
4. Suivre et évaluer la mise en œuvre de l’accord de coopération entre nos deux Etats en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants ;
5. Renforcer les actions de sensibilisation dans nos pays respectifs en vue d’une prise de conscience nationale des dangers de la traite, de l’exploitation et des pires formes de travail des enfants ;
6. Conduire des plaidoyers auprès de nos homologues de la sous-région ouest africaine, afin d’obtenir leur implication dans les actions de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants ;
Décidons de la signature en janvier 2013 à Abidjan, d’un Accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants.
Fait à Ouagadougou, le 24 Octobre 2012
Pour la République de Côte d’Ivoire
Dominique OUATTARA
Première Dame
Pour le Burkina Faso
Chantal COMPAORE
Première Dame