Bouaké - Les femmes d’"Air France 3" ont bruyamment protesté mercredi pour dénoncer le morcellement , et la vente d’un terrain destiné, originellement,à la construction du marché du quartier.
‘’On veut notre marché ,on veut notre marché ‘’ scandaient les manifestantes très en colère mercredi à l’occasion d’un sit-in organisé sur le site même du marché au quartier "Air France 3", occupé en partie par des habitations nouvellement construites.
‘’ Nous avons besoin du marché pour vendre, pour nous nourrir, soutenir nos maris et mettre nos enfants à l’école ‘’ a ajouté la présidente des femmes de "Air France 3" tout en confiant que le site d’une capacité de 1094 places, est destiné depuis 1993, à la construction d’un marché et d’un commissariat.
Selon Mme Brou, les femmes, grâce à une autorisation du défunt maire de Bouaké, Antoine Koffi Konan, et sur un fonds propre de plus 1,355 millions F CFA étaient déjà installées sur ce site, avant de se disperser en 2002 avec le déclenchement de la crise en Côte d’Ivoire.
‘’De retour à Bouaké, nous constatons des maisons construites par des particuliers, qui disent détenir des autorisations de la mairie.Nous avons approché le maire Fanny qui dit ne pas être concerné par cette affaire’’ a confié Mme Agnesse Brou.
Elle affirme également qu’après plusieurs pétitions déposées à la mairie et à la préfecture, et au conseil général de Bouaké ainsi qu’à la direction régionale de la construction, pour demander l’arrêt des travaux de constructions , leurs requêtes sont restées sans suite.
Interrogé à son bureau, le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima a déclaré ‘’ je ne suis pas au courant des tenants et des aboutissants, je ne suis, ni de près ni de loin, mêlé personnellement à cette affaire’’. Fanny Ibrahima a toutefois invité les manifestantes au calme dans l'attente de moyens pour raser les habitats "illégaux" et pour procéder à la reconstruction du marché d'" Air France 3".
Pour l'instant, ce quartier de Bouaké demeure une zone enclavée qui n'a ni marché ni école ni centre de santé.
‘’On veut notre marché ,on veut notre marché ‘’ scandaient les manifestantes très en colère mercredi à l’occasion d’un sit-in organisé sur le site même du marché au quartier "Air France 3", occupé en partie par des habitations nouvellement construites.
‘’ Nous avons besoin du marché pour vendre, pour nous nourrir, soutenir nos maris et mettre nos enfants à l’école ‘’ a ajouté la présidente des femmes de "Air France 3" tout en confiant que le site d’une capacité de 1094 places, est destiné depuis 1993, à la construction d’un marché et d’un commissariat.
Selon Mme Brou, les femmes, grâce à une autorisation du défunt maire de Bouaké, Antoine Koffi Konan, et sur un fonds propre de plus 1,355 millions F CFA étaient déjà installées sur ce site, avant de se disperser en 2002 avec le déclenchement de la crise en Côte d’Ivoire.
‘’De retour à Bouaké, nous constatons des maisons construites par des particuliers, qui disent détenir des autorisations de la mairie.Nous avons approché le maire Fanny qui dit ne pas être concerné par cette affaire’’ a confié Mme Agnesse Brou.
Elle affirme également qu’après plusieurs pétitions déposées à la mairie et à la préfecture, et au conseil général de Bouaké ainsi qu’à la direction régionale de la construction, pour demander l’arrêt des travaux de constructions , leurs requêtes sont restées sans suite.
Interrogé à son bureau, le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima a déclaré ‘’ je ne suis pas au courant des tenants et des aboutissants, je ne suis, ni de près ni de loin, mêlé personnellement à cette affaire’’. Fanny Ibrahima a toutefois invité les manifestantes au calme dans l'attente de moyens pour raser les habitats "illégaux" et pour procéder à la reconstruction du marché d'" Air France 3".
Pour l'instant, ce quartier de Bouaké demeure une zone enclavée qui n'a ni marché ni école ni centre de santé.