Yamoussoukro - Le maire Kouacou Kouadio Gnrangbé Jean a dressé, vendredi, à son domicile au quartier millionnaire, les grandes lignes de ses 12 années à la tête de la commune de Yamoussoukro, exprimant son satisfécit pour le travail abattu dans plusieurs domaines.
"Nous avons été élu en mars 2001 et pris fonction en mai. Sur le terrain, en accord avec les populations qui nous ont porté à la tête de la commune pour la convenance de notre programme, nous enregistrons et consignons leurs besoins que nous exécutons selon la disponibilité de notre trésorerie", a-t-il expliqué sur la conduite des activités en faveur des populations.
Le bilan du maire Gnrangbé concerne les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du cadre de vie, la lutte contre la pauvreté.
"Au total, nous avons réalisé 77 projets d’infrastructures (écoles, bureaux et logements de maîtres) en 10 ans pour un coût d’environ 909.500.000 FCFA, distribué aux familles démunies plus de 600 millions de bourses d’études, des fournitures scolaires. Nous avons offert gracieusement trois autobus à la direction régionale de l’Education nationale pour transporter les élèves de la commune", a-t-il rappelé.
Concernant le volet santé, M. Kouacou Kouadio a indiqué avoir exécuté environ 70 projets, à hauteur de 433.475.000 FCFA sur fonds propres de la commune et équipé le Centre hospitalier régional (Chr) et les centres de santé en produits et matériels médicaux avec l’appui de relations extérieures notamment en France.
"Nous avons doté les villages de centres de santé et parfois en maternités en les regroupant par trois, afin que les accouchements ne se fassent plus à la maison, évitant ainsi aux populations des complications débouchant fréquemment des morts en couche", a-t-il relaté.
M. Kouacou Gnrangbé a dit avoir soutenu principalement les jeunes et les femmes, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, en finançant les frais d’obtention du permis de conduire à 112 jeunes et en construisant des kiosques de vente d’attiéké, des salons de coiffure, etc.
Relativement à l’environnement et au cadre de vie, le maire a déploré le fait que sa commune a été dépouillée de toutes prérogatives en la matière au profit du ministère de la Salubrité "qui ne vit pas la réalité du terrain dans les communes ivoiriennes".
"Avant 2011, nous avions l’entière responsabilité d’enlèvement des ordures ménagères avec 800 millions de FCFA de subvention alloués par l’Etat mais qui n’arrivaient pas à temps. Depuis 2011, la tâche échoit à l’Anasur, structure du ministère de la Salubrité. Cela cause un réel problème car, en matière de salubrité dans la commune, les populations ne voient que le maire et son conseil", a-t-il dit.
Selon le premier magistrat de la commune, en accord avec le préfet, les animaux en divagation vont être abattus purement et simplement.
Quant aux eaux usagées déversées sur la voirie et au séchage de maïs, riz et café-cacao sur le bitume, le conseil municipal "qui se tiendra très bientôt, va prendre une décision énergique".
"La volonté de feu le président Houphouët-Boigny était de faire de Yamoussoukro une ville propre, une ville verte", a rappelé le maire Kouacou Gnrangbé, prévenant que, selon le plan directeur de sa cité, les constructions de bâtiments ne doivent pas aller au-delà de R+2.
"Malheureusement, on assiste dans ce domaine à une pagaille. Le prochain conseil va en discuter. Dans l’immédiat, nous allons exiger le revêtement des bâtiments", a-t-il annoncé.
Pour ce qui est des perspectives, Kouacou Kouadio Gnrangbé Jean qui n’exclut pas sa candidature pour les prochaines municipales, dit rêver de Yamoussoukro, une véritable ville verte.
Il a donc recommandé aux populations de planter du gazon autour de leurs habitations. Il souhaite également qu’il ait des opérations immobilières afin que les fonctionnaires puissent se loger, sans oublier le développement sportif avec une équipe de football qui joue en première division, pour créer autour un cadre de cohésion pour les populations.
(AIP)
Zgrp/kp
(AIP)
"Nous avons été élu en mars 2001 et pris fonction en mai. Sur le terrain, en accord avec les populations qui nous ont porté à la tête de la commune pour la convenance de notre programme, nous enregistrons et consignons leurs besoins que nous exécutons selon la disponibilité de notre trésorerie", a-t-il expliqué sur la conduite des activités en faveur des populations.
Le bilan du maire Gnrangbé concerne les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du cadre de vie, la lutte contre la pauvreté.
"Au total, nous avons réalisé 77 projets d’infrastructures (écoles, bureaux et logements de maîtres) en 10 ans pour un coût d’environ 909.500.000 FCFA, distribué aux familles démunies plus de 600 millions de bourses d’études, des fournitures scolaires. Nous avons offert gracieusement trois autobus à la direction régionale de l’Education nationale pour transporter les élèves de la commune", a-t-il rappelé.
Concernant le volet santé, M. Kouacou Kouadio a indiqué avoir exécuté environ 70 projets, à hauteur de 433.475.000 FCFA sur fonds propres de la commune et équipé le Centre hospitalier régional (Chr) et les centres de santé en produits et matériels médicaux avec l’appui de relations extérieures notamment en France.
"Nous avons doté les villages de centres de santé et parfois en maternités en les regroupant par trois, afin que les accouchements ne se fassent plus à la maison, évitant ainsi aux populations des complications débouchant fréquemment des morts en couche", a-t-il relaté.
M. Kouacou Gnrangbé a dit avoir soutenu principalement les jeunes et les femmes, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, en finançant les frais d’obtention du permis de conduire à 112 jeunes et en construisant des kiosques de vente d’attiéké, des salons de coiffure, etc.
Relativement à l’environnement et au cadre de vie, le maire a déploré le fait que sa commune a été dépouillée de toutes prérogatives en la matière au profit du ministère de la Salubrité "qui ne vit pas la réalité du terrain dans les communes ivoiriennes".
"Avant 2011, nous avions l’entière responsabilité d’enlèvement des ordures ménagères avec 800 millions de FCFA de subvention alloués par l’Etat mais qui n’arrivaient pas à temps. Depuis 2011, la tâche échoit à l’Anasur, structure du ministère de la Salubrité. Cela cause un réel problème car, en matière de salubrité dans la commune, les populations ne voient que le maire et son conseil", a-t-il dit.
Selon le premier magistrat de la commune, en accord avec le préfet, les animaux en divagation vont être abattus purement et simplement.
Quant aux eaux usagées déversées sur la voirie et au séchage de maïs, riz et café-cacao sur le bitume, le conseil municipal "qui se tiendra très bientôt, va prendre une décision énergique".
"La volonté de feu le président Houphouët-Boigny était de faire de Yamoussoukro une ville propre, une ville verte", a rappelé le maire Kouacou Gnrangbé, prévenant que, selon le plan directeur de sa cité, les constructions de bâtiments ne doivent pas aller au-delà de R+2.
"Malheureusement, on assiste dans ce domaine à une pagaille. Le prochain conseil va en discuter. Dans l’immédiat, nous allons exiger le revêtement des bâtiments", a-t-il annoncé.
Pour ce qui est des perspectives, Kouacou Kouadio Gnrangbé Jean qui n’exclut pas sa candidature pour les prochaines municipales, dit rêver de Yamoussoukro, une véritable ville verte.
Il a donc recommandé aux populations de planter du gazon autour de leurs habitations. Il souhaite également qu’il ait des opérations immobilières afin que les fonctionnaires puissent se loger, sans oublier le développement sportif avec une équipe de football qui joue en première division, pour créer autour un cadre de cohésion pour les populations.
(AIP)
Zgrp/kp
(AIP)
