Les intentions de candidature sont de plus en plus perceptibles sur le terrain, depuis la fixation de la date des élections municipales et régionales. C’est le cas de l’actuel maire PDCI de la commune d’Abengourou, Nicolas Kouassi- Akon Yao. Si depuis un certain temps, son intention de se représenter était restée entre les quatre murs de la mairie, c’est désormais officiel. L’ancien ministre du commerce de Bédié vient, en effet, de rendre officiel son intention de candidature aux prochaines joutes municipales, au cours d’un point de presse, le samedi 27 octobre 2012. « J’ai organisé cette rencontre avec la presse en présence de mes conseillers municipaux, les militants de base du PDCI et les secrétaires généraux pour confirmer de façon ferme que je suis candidat pour la tête de liste du PDCI aux élections municipales du 24 février 2013 », a dit le premier magistrat de la commune d’Abengourou.pour cet inspecteur général du plus vieux parti de Côte d’Ivoire, plusieurs raisons justifient sa décision de briguer un autre mandat de cinq ans à la tête de la commune. «Légitimement ,je suis en droit de demander à mon parti de me confier la tête de liste pour les prochaines élections municipales.Parce que je suis un militant constant, fidèle et discipliné de mon parti. Depuis la fin de mes études supérieures en 1970,j’ai servi au niveau gouvernemental à deux reprises. J’ai été à tous les combats que le PDCI a menés à Abengourou. Je suis membre du comité de direction et membre du directoire du RHDP. D’ailleurs, tous ces services rendus à tous les niveaux ont étés reconnus par le parti, en m’élevant au grade de commandeur dans l’ordre du bélier. Pour dire que je jouis d’une légitimité totale pour prétendre diriger le combat futur du parti à Abengourou. Je suis donc le meilleur cheval sur lequel miser pour la prochaine course aux Municipales à Abengourou » a-t-il indiqué. Nicolas Kouassi-Akon est allé plus loin en affirmant que « mes aînés Brou Emile, Aka Anghui et Boa Thiemelé Edjampan ont pris du recul par rapport aux élections locales. Le PDCI, étant une organisation disciplinée et importante, ne peut pas se passer de tous ses leaders en même temps. C’est donc un devoir pour moi de maintenir la flamme du combat, surtout que la situation du pays ne s’est pas encore stabilisée. Et dans cette situation, le PDCI a son rôle à jouer. En dehors de ceci, la ville d’Abengourou est très convoitée par les autres partis. Je suis le maire actuel et je ne peux pas accepter de passer le flambeau à une personne qui n’est pas du PDCI ». Elu en février 1996 et réélu en 2000, le maire Nicolas Kouassi Akon Yao affirme ne pas craindre l’usure après 17 ans passés à la tête de la commune d’Abengourou.
GUILLAUME TANO
(Correspondant Régional)
GUILLAUME TANO
(Correspondant Régional)